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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 18:27

Quelle valeur donner à l’entreprise non-cotée ? Absoluce publie le premier baromètre de valorisation des PME non-cotées en France. Ce travail permet désormais de donner un repère fiable, indispensable et permanent aux opérations patrimoniales initiées par les dirigeants.

Rapprochement, fusion-acquisition, transmission à l’intérieur du groupe familial : bien souvent des évaluations arbitraires sont établies en ce qui concerne les PME, faute de point de référence pour les professionnels du chiffre. Or, 60 000 entreprises changent de dirigeants chaque année, un phénomène qui devrait prendre de l’ampleur avec les départs en retraite massifs des entrepreneurs dans les années à venir.
Le réseau Absoluce et deux spécialistes de l’évaluation, Michel Ternisien et Laure-Marie Neuburger, se sont donc appuyés sur les travaux les plus récents conduits aux Etats Unis, pour publier une étude qui détermine quelle valeur donner aux PME non-cotées par grands secteurs de l’économie française. Ce travail permet désormais de donner un repère fiable, indispensable et permanent aux opérations patrimoniales initiées par les dirigeants.

La problématique de l’évaluation des PME non-cotées.
Les propriétaires de sociétés se font une idée précise du prix de leur labeur, mais elle ne correspond pas nécessairement aux réalités du marché. La crise accélère tout, les restructurations comme les opportunités. En conséquence, ce concept de valeur revêt une importance capitale et charrie avec lui la problématique de la valorisation.
Le marché financier fournit en continu les marqueurs de valeur des sociétés dont les titres peuvent s’échanger dans des conditions normales de concurrence. Mais si les PME occupent une part majeure de l’économie française, il est impossible de transposer ces marqueurs tels quels, sans ajustement, pour ces entreprises non-cotées dont la particularité est la non-diversification des titres.

le « Total Beta », une méthodologie d’évaluation fiable pour parer aux risques spécifiques des PME
La méthode utilisée est issue des travaux conduits par Aswath Damodaran, professeur de Finance au MBA de l’université Stern de New-York, connue sous le nom de « Total Beta ». Elle consiste à analyser le lien qui existe entre le « beta » d’une action cotée, qui est son indicateur de volatilité et l’indice de référence du marché (CAC All Tradable). Ainsi même, lorsqu’une action est volatile (beta élevé), elle doit être plus ou moins corrélée avec le marché. Le problème se pose pour des actions dont la corrélation est très faible, voire inexistante. L’absence de corrélation traduit un risque bien spécifique connu sous le nom de risque de « non-liquidité » ou de « non-diversification » et qui traduit une insuffisance du marché. Les betas sont alors ajustés, rectifiés du défaut de corrélation pour déterminer le « Total Beta ».
A partir de ce nouvel indicateur, tous les paramètres de la valorisation sont ajustés pour traduire ce risque majeur pour un actionnaire d’une entreprise non cotée : ne pas pouvoir se diversifier.

Lire la suite: Source (next-finance.net)

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 10:58

On distingue, pour des raisons de convenance, le management stratégique du management opérationnel. Le premier est prospectif, il sert à gérer le devenir de l’entreprise pour orienter ses ressources limitées vers les activités les plus prometteuses. Le second est de nature à optimiser les ressources existantes sur des périodes plus courtes.

Une question récurrente des dirigeants d’entreprise, des partis politiques, des managers ou de simples citoyens intéressés par la question est du genre : peut-on faire de la stratégie au sein d’une entreprise algérienne, alors que l’Etat n’en a pas ; par conséquent, on n’a aucune orientation sur les secteurs prioritaires pour nous intégrer dans une dynamique connue ? Nous devons concéder à nos interlocuteurs qu’un Etat dans un pays en voie de développement - qui n’a pas achevé sa transition, dont l’architecture institutionnelle est chaotique - sans vision, sans stratégie et sans ambition ne facilite pas la tâche aux managers. Il se complique l’existence lui-même. Il se prive d’un formidable instrument de mobilisation de ses ressources humaines et d’optimisation de son potentiel.

Prise isolément, une planification stratégique ne permet guère à une entreprise d’atteindre le summum de ses performances. Pour obtenir un résultat optimum, de nombreuses autres facettes de management sont à considérer : développement humain, management participatif, mesures des performances, meilleur partage de la valeur ajoutée, organisation efficace, système d’information et contrôle de gestion rigoureux, etc. La gestion d’une entreprise est un ensemble complexe de processus, de mécanismes, de décisions, d’interactions de principes et de valeurs qui se combinent pour donner des résultats satisfaisants ou dérisoires. On ne peut donc pas extirper la stratégie du lot pour en faire une panacée. Par contre, si plusieurs conditions sont réunies, un plan de développement offrira à l’entreprise une vision, voire une représentation d’un futur partagé. Le fait d’aboutir à un regard commun sur le devenir de l’entreprise est en lui-même positif. Par ailleurs, l’analyse des pratiques des entreprises algériennes tend à créditer l’idée selon laquelle la conception d’un plan stratégique concerté est plutôt source d’un meilleur climat interne et contribue à améliorer les performances à long terme.

Lire la suite: Source (El Watan)

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 17:14

Amélioration petit à petit à l'étranger de l'environnement d'investissement pour les entreprises à capitaux chinois.

Les données statistiques établies par l'Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) indiquent qu'en 2011, il serait possible que les entreprises du monde entier avaient attribué à la fusion acquisition outre-mer une somme globale qui pourrait dépasser le mille milliards de dollars US et que la Chine était l'année dernière la quatrième des principales sources de provenance de capitaux destinés à la fusion acquisition dans le monde, soit à peu près 7% du montant global des fusions acquisitions réalisées dans le monde entier. Au moment où l'économie mondiale commence à se redresser lentement, certains pays et certaines entreprises considèrent que la fusion acquisition outre-mer constitue pour eux (elles) une occasion unique qui leur permettait de réaliser des profits et qu'il ne fallait en aucun prix laisser échapper.

Les entreprises asiatiques pensent à aller à l'extérieur pour profiter de la chute des prix au plus bas.

Pour ce qui est de la fusion acquisition réalisée par des entreprises chinoises, il circule sans cesse depuis le début de cette année des nouvelles stimulantes et encourageantes : Sany Corporation Limited a réussi à acquérir l'allemand Putzmeister, spécialisé dans la vente, la réparation, la location de matériel de Bâtiment Travaux Publics ; Liugong Machinery Co. Ltd du Guangxi a fusionné le département des affaires de l'ingénierie mécanique de la Société polonaise HSW ; Heavy Machinery Co., Ltd du Shandong a obtenu 75% des actions du Groupe italien Ferretti, le plus grand constructeur mondial de yachts ; State Grid Corporation of China a acquis 25% des actions de la Société portugaise de réseau énergique nationale ……, tandis que le cabinet d'audit, de conseil/consulting et d'expertise comptable Pricewaterhouse a publié en début de cette année un rapport qui montre qu'en 2011, les entreprises chinoises ont réalisé à l'étranger 207 projet de fusion acquisition, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période de l'année précédente et d'une importance allant jusqu'à près de 42,9 milliards de dollars US, une croissance de 12% par rapport à 2010.

Les entreprises chinoises contribuent à la création d'emplois à l'intention de la population locale.

La fusion acquisition réalisée par les entreprises chinoises aide non seulement les entreprises locales en voie da faillite à « ressusciter » et à « revivre », mais en plus, elle transmet un sang frais et nouveau permettant aux autorités locales de créer des emplois et de développer l'économie. Depuis qu'en 2010 la Société chinoise Geely Automobile Holdings Ltd ait acquis la suédoise Volvo, malgré le déclin de l'économie en Europe, l'usine installée à Gand, en Belgique, n'a non seulement pas licencié un seul ouvrier, mais au contraire a offert de nombreux aux habitants locaux et sa production vente, atteignant 270.000 unités, s'est accrue de 25% par rapport à la même période de l'année précédente, ce qui a battu tous les records depuis sa création il y a 45 années. Zhang Haiyan, Directeur du Centre Europe - - Chine de l'Institut de gestion d'Anvers de Belgique, a fait part à notre correspondant que juste au moment où l'usine rencontrent de grandes difficultés qui la mettent au bord de la faillite et que plusieurs milliers de travailleurs étaient sous la menace du licenciement et du chômage, l'aide de Geely a sauvé l'usine Volvo et l'opinion publique locale a eu une réaction très positive, ce qui a suffit pour que certains européens changent leurs idées sur les entreprises chinoises.

L'Europe adopte une attitude ouverte à l'égard des entreprises à capitaux chinois.

Les statistiques établies montrent que depuis l'année 2008, l'Europe était devenue la région du monde qui a absorbé le plus rapidement les investissements directs extérieurs de la Chine. En 2010, ce genre d'investissements chinois en Europe a plus que doublé par rapport à 2009, soit près de 10% du volume global des investissements directs chinois à l'étranger de toute l'année.

Zhang Haiyan a poursuivi en disant que les pays de l'UE adoptent une attitude plutôt ouverte et positive à l'égard des entreprises chinoises qui souhaitent s'installer en Europe. Le commissaire européen en charge du commerce Karel de Gucht a déclaré l'année dernière qu'il envisage de mettre sur pied un organisme qui ressemble au Comité américain pour l'examen des investissements étrangers et qui aura pour tâche de faire face à la fusion acquisition des entreprises chinoises et russes. Toutefois son idée n'a été pas tellement bien accueillie par la plupart des pays membres de l'UE.

Un responsable des « Amis de l'Europe », un think tank indépendant, à but non lucratif, vient de publier le 10 courant un article commentaire sur les relations Europe – Chine, dans lequel il est indiqué que les inquiétudes de l'Europe envers les entreprises chinoises sont en voie de diminution et que les Européens sensés et raisonnables que celles-ci ne pensent aucunement à « acheter l'Europe » et que tout comme les autres entreprises étrangères qui songent à l'acquisition en Europe, elles aspirent seulement aux investissements revêtant une valeur commerciale et d'une haute capacité de rendement.

Les Etats-Unis adoptent toujours une position conservatrice et exigeante.

Comparaison faite avec la position européenne, il semble que certains autres pays, dont principalement les Etats-Unis, font preuve plutôt d'une attitude conservatrice, voire même exigeante à l'excessive, è l'égard des entreprises chinoises qui souhaitent accéder à leurs marchés.

Wang Gangiao, d'un cabinet d'avocats de Boston, a indiqué que malgré que les investissements directs des entreprises chinoises se sont accrus dans de fortes proportions ces dernières années aux Etats-Unis et que des brain-trusts ainsi que des politiciens américains ,avisés et avertis n'ont cessé d'exprimer leur souhait de bienvenue aux investissements en provenance de la Chine, toutefois, vu de l'ensemble et de façon générale, que ce soit sur le plan de la politique gouvernementale ou que ce soit sur le plan de l'opinion publique, il n'y a pratiquement aucune amélioration en ce qui concerne la venue dans leur pays d'entreprises chinoises qui désirent y réaliser la fusion acquisition.

Commentaire :

Zhang Jianping, Directeur du département de la Coopération internationale de l'Institut d'études des relations économiques avec l'extérieur de la Commission d'Etat pour le Développement et la Réforme, a fait remarquer que comparaison faite avec les pays de l'Europe et de l'Amérique du Nord, il semble que de nouvelles et d'importantes opportunités sont en train de s'ouvrir à l'investissement et à la fusion acquisition des entreprises chinoises à l'étranger. Il a précisé que de façon générale, les pays développés concentrent leurs efforts de l'investissement et de la fusion acquisition sur les industries de produits moyens et hauts de gamme, ce qui nécessite un coût de ressources humaines relativement élevé et un fonctionnement plutôt difficile de capitaux d'une ampleur relativement grand. La crise de la dette en Europe a produit sur le degré d'abondance en capitaux et la mobilité du capital des pays développés un grand effet de contrainte et de restriction. Quant à la Chine, elle dispose actuellement non seulement d'amples ressources en capitaux, mais en plus a des avantages en matière de coût de la main-d'œuvre, de coût de la fabrication ainsi que de l'envergure et de la concentration industrielles, ce qui fait que le fonctionnement du capital d'un espace et d'un degré de liberté relativement élevés..

Vu de la situation du développement depuis l'éclatement de la crise de la dette en Europe, la les entreprises chinoises ne sont pas demeurées en arrière quant à leur fusion acquisition à l'étranger, au contraire, elles agissent activement et positivement tout en tirant leçon de la crise financière internationale.

La Chine dispose d'avantages quant à la fabrication, alors que l'Europe dispose quant à elle d'avantages en matière de technologie, de marque et de réseau d'écoulement, ce qui est pour les entreprises chinoises de marques autonomes et indépendantes un raccourci qui leur permet de saisir l'opportunité de la mondialisation pour devenir des entreprises transnationales de niveau mondial.

Ce qui mérite d'être noté c'est que les entreprises privées et non publiques chinoises jouent un rôle de plus en plus grand et de plus en plus important dans la fusion acquisition outre-mer. C'est pourquoi à l'avenir, il sera important pour la Chine, quant à l'investissement à l'étranger, d'accorder encore plus d'importance au rôle grandissant joué par ces entreprises-là.

 

Source (Le Quotidien du Peuple en ligne)

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 18:15

Article en anglais, désolé, mais précieux à connaître.


The acquisition of shareholdings in French companies is impacted by tax increases included in the Finance Act for 2012 and the 4th Amended Finance Act for 2011, which were recently voted and came into force as of January 1st, 2012.
However, some of these new measures are (already!) due to be modified by the Draft 1st Amended Finance Act for 2012.
Increase of transfer duties
Prior to January 1st, 2012, the acquisition of shares in French joint-stock companies (sociétés anonymes and sociétés par actions simplifiées) was subject to a 3% transfer duty, capped at € 5,000 per transaction.
The Finance Act for 2012 cancelled the €5,000 cap, and introduced the following new rates:
(i) 3% on the portion of the price below € 200,000;
(ii) 0.5% on the portion of the price between € 200,000 and € 500,000,000;
(iii) 0.25% on the portion of the price exceeding € 500,000,000.
The transfer tax applies to transactions concerning unlisted shares, and listed shares if a transfer deed is executed (i.e. essentially OTC transactions).
This reform obviously results in significantly higher acquisition costs. For instance, the acquisition of shares for a price of € 50,000,000 is now subject to a € 255,000 transfer tax (compared with € 5,000 until December 31st, 2011).
The reform also introduces transfer tax exemptions for (i) buy-backs of shares by the issuing company, (ii) acquisitions of shares in companies subject to a safeguard or insolvency procedure, (iii) transfers of shares within a tax consolidated group, and (iv) share-for-share exchanges resulting from eligible mergers or spin-offs.
This new tax treatment applies to transfers of shares which are registered since January 1st, 2012. However, amendments are (already!) expected in connection with the Draft 1st Amended Finance Bill for 2012, which is currently examined by the French Parliament.
This Bill creates a new 0.1% tax which would apply to financial transactions (a “Tobin tax”), i.e. essentially transfers of listed shares in large French companies. In connection with this new tax, the Government proposed to modify again the above transfer tax rates in order to limit the overall increase of transfer taxes.
According to the Bill’s current status, the transfer tax rates (not including the new “Tobin tax”) would become as follows as from August 1st, 2012:
(i) 0.65% on the portion of the price below € 200,000;
(ii) 0.4% on the portion of the price between € 200,000 and € 500,000,000;
(iii) 0.15% on the portion of the price exceeding € 500,000,000.
However, as this Bill remains to be discussed in the Parliament, new changes cannot be excluded until the final vote (i.e. probably not before mid-March). Until then, investors and groups involved in proposed acquisitions or restructurings in 2012 will have to face major uncertainties as to what the final tax cost of their operations will be.

Limitation of tax deductibility of interest expenses

The 4th Amended Finance Act for 2011 limits the deduction of interest and other financing expenses connected with the purchase of shareholdings by French companies which are considered as not having enough substance in France.
Until 2011, French holding companies benefitted from a very competitive tax treatment, thanks to (i) the 95% tax exemption of dividends from shareholdings which are eligible for the participation exemption regime (i.e. generally shareholdings of 5% or more of the share capital held for at least 2 years), (ii) the 90% tax exemption of capital gains on the disposal of said shareholdings, (iii) the tax consolidation of gains and losses realized by the holding company and its 95% subsidiaries, (iv) the full deduction of financing expenses (subject to thin capitalization rules), and (v) the unlimited carry-forward of losses.
As from January 1st, 2012, a portion of interest and financing expenses incurred in connection with the acquisition of eligible shareholdings (as defined above) is not deductible when the French acquiring company cannot demonstrate that (i) the decisions relating to such shareholdings are “effectively” made by itself (or by a French related company), and (ii) the control or influence over the acquired company is also exercised by itself or a French related company.
The portion of non-deductible expenses is determined by applying to the overall financing expenses of the acquiring company the ratio between the acquisition price of the shareholding and the average indebtedness of the acquiring company.
This recapture applies over a 9-year period starting on the year of acquisition, which means that it may impact financing expenses incurred in connection with acquisitions realized in 2004 and later.
The limitations do not apply where (i) the total value of the shareholdings is less than € 1,000,000, (ii) the acquisition is not financed through a loan incurred by the acquiring company or by a related company, or (iii) the acquiring company’s debt-to-equity ratio is lower than the group’s debt-to-equity ratio.
Even though the French tax treatment of acquisitions remains competitive, it is made less favorable by these new provisions, combined with other adverse rules enacted in 2011 such as the extension of thin capitalization rules to third-party loans guaranteed by related companies, and the limitation of losses that may be carried forward (to €1,000,000 + 60% of the current year’s taxable profits).
Specific attention will therefore have to be paid to the acquisition structure for international groups and foreign private-equity investment funds willing to perform leveraged acquisitions in France.
In practice, ensuring that “the decisions relating to such shareholdings” are “effectively” made in France and whether “the control or influence over the acquired company” is “effectively” exercised in France might prove difficult, as neither the scope or nature of the concerned “decisions” are defined by the new provisions.
The preamble of the 4th Amended Finance Act for 2011 only indicates that the acquiring company will have to demonstrate, based on an analysis of facts, decisions processes and organizational charts, that it is, as far as the management of the shareholding is concerned, an autonomous decision center, by reference to the same criteria as those applicable to permanent establishments.
The administrative guidelines commenting on the new rules will hopefully provide more details. It should also be outlined that the compatibility of these new provisions with the freedom of establishment required by the EU treaties is questionable – but that this question will eventually have to be raised before the courts, and will therefore only be answered in several years.
In the meantime, international groups or foreign private-equity investments funds willing to make equity investments through a leveraged French holding company should carefully structure the acquisition so as to ascertain that:
- the acquiring company’s level of substance (i.e. staff, premises, equipment, activities…) enables it to be considered as an autonomous decision center;
- the decision-making processes concerning the acquisition and the management of the shareholding are properly designed. In this regard, all limitations of the powers of the acquiring company’s managers (whether through corporate control procedures or by shareholders agreements) must be carefully analyzed;
- the relevant legal and corporate documentation (e.g. minutes of meetings, delegations of power) evidences, to the extent possible, that the key decisions regarding the shareholdings are made by the French company’s management.

By Jean-Christophe Amy, M&A lawyer, partner at de Gaulle Fleurance & Associés, Paris.

Source

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 18:43

Le secteur de la santé devrait attirer une part croissance d'opérations de fusions-acquisitions (M&A) à court et long terme du fait de son statut de valeur refuge, d'après une étude publiée mercredi par PwC.
La société de conseil note que le secteur de la santé a déjà représenté le troisième marché mondial en matière de volumes de fusions-acquisitions en 2011, sur la base d'un classement établi par Dealogic.
D'après PwC, le secteur de la santé est considéré comme étant de plus en plus attractif par les investisseurs, en raison de sa structure de bilan solide et du support des fonds d'investissement, particulièrement dans un environnement économique en phase de ralentissement.
Le cabinet estime que le volume des fusions-acquisitions pourrait être portée par trois facteurs, à savoir (1) des indicateurs démographiques favorables dans à un environnement macroéconomique risqué, (2) la réallocation des ressources de la recherche & développement vers les nouvelles technologies médicales et (3) le développement de modèles innovants en matière de diffusion des services médicaux.
'Dans un contexte marqué par les réformes de la Santé au niveau mondial, la croissance du nombre d'acteurs issus des marchés émergents, et l'attrait croissant de nouveaux modèles de diffusion plus efficients, les fusions-acquisitions constituent une stratégie de croissance externe de plus en plus importante pour nos clients', explique Anne-Christine Marie, associée PwC en charge du secteur pharmaceutique.
Copyright (c) 2012 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Source (Price Waterhouse Coopers / Cercle Finance / Le Figaro)

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 16:50

Cet article n'a pas grande relation avec le contenu avoué de ce blog. Cependant, il constitue à mon humble avis, une contribution au développement de notre tissu industriel, et par là-même au financement de FUSACQs.

Comme d'habitude, je vous le livre tel quel:

 

J’ai récemment produit avec mon confrère Sei Damayanty Manullang, de la Fondation Mitra Mandiri, Indonésie, un document de travail intitulé : « Petites et moyennes entreprises françaises et développement international » qui fait une synthèse des réflexions liées à des observations de terrain dont l’actualité nous semble peu contestable.
Le document de travail (il faut suivre le lien pour y avoir accès, désolé)
Ce document concerne la manière dont, semble t-il, devrait être articulé le développement international des PME. Il est basé sur une série de faits souvent ignorés qui, étalés dans le temps, forment un ensemble dont on peut extraire quelques idées forces.
Certaines de ces idées sont connues. Ainsi, si la nécessaire diminution du poids des charges sociales qui pèsent sur les PME n’est pas mise en premier, c’est qu’il apparaît que le surplus de compétitivité à en attendre ne saurait compenser la maîtrise d’autres paramètres qui découlent de ce que sont les PME dans l’économie française : 53% de la valeur ajoutée, 63% des emplois mais seulement 23% des exportations.
Sur ce dernier point vital, les exportations, on constate lorsque l’on fait une analyse rapide, par exemple, des schémas régionaux d’intelligence économique, que la part dévolue à ce sujet reste faible en comparaison avec celle concernant l’utilisation de l’information, de la veille ou de l’innovation.
Cela est dommageable car il s’avère que, pour une PME, un comportement vers l’export conduit à l’accroissement de ses compétences, à l’acquisition de technologies complémentaires et à une préparation constante tournée vers l’internationalisation.
En fait, l’exportation est traitée comme si tout « coulait de source » à partir du moment où les aspects précédents ont été traités dans les entreprises. Certes l’organisation de la collecte des informations, leur traitement, leur compréhension souvent en termes d’analyse SWOT (Strengths – Weaknesses – Opportunities –
Threats) ou AFOM (Atouts – Faiblesses – Opportunités – Menaces) est un apport indéniable pour l’entreprise. Mais au niveau de l’exportation cela est loin d’être suffisant.
Ce qui compte en effet est la prise en considération de situations nouvelles comme :
•    l’arrivée sur le marché international de nouveaux compétiteurs robustes et performants, pour les grands projets,
•    l’apparition de projets de petites et moyennes envergures dont la décision d’exécution n’appartient plus au gouvernement central,
•    la structuration des décideurs dans les pays en développement et, entre autre, les effets de l’autonomie,
•    le besoin d’une organisation de soutien pour les PME qui veulent exporter et les appuis français qui en découlent,
•    l’apport de l’intelligence économique, en particulier comme vecteur de coopération.
Ce dernier point est particulièrement important. En effet, bien des PME françaises qui seraient en position d’exporter ne le font pas par manque de connaissance du terrain et par manque de compétences spécifiques. Il est donc essentiel de réaliser au plan national un partage des compétences nécessaires. Cela ne doit pas se faire d’une manière isolée, mais de façon coordonnée à grande échelle. C’est une des conditions de succès permettant d’accélérer le processus et de favoriser une mutation des idées, des comportements et ensuite des activités.
Ce partage des connaissances devrait mettre en évidence les besoins de certains pays et de certaines régions, les méthodes d’approche et de mise en place de solutions et le partage d’expérience, le tout combiné avec l’aide des Pouvoirs publics. Le plus compliqué sera de trouver sur le terrain des bons relais pour analyser les besoins, identifier les décideurs et les associer aux projets et aux solutions.
Le temps presse, la balance commerciale française accuse un déficit de plus en plus grand et si une solution peut se dégager via l’intelligence économique ou compétitive, il serait dommage de la négliger et de rester vis-à-vis de l’international dans une posture sécuritaire et défensive au lieu de se projeter vers l’extérieur de manière dynamique à la conquête de nouveaux marchés.
HENRI DOU

Source (Les Echos)

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 11:01

http://www.infodsi.com/articles/128468/12eme-evolution-architecture-entreprise.html#commentaire

Il m'a fallu aller au plus bref, et survoler le sujet, parceque les commentaires sont limités à 2000 caractères.

J'ai, bien évidement, beaucoup d'autres choses à dire, comme vous le savez tous.

Le temps me manque pour rédiger tout ceci et vous en faire profiter. En effet, mon objectif est de partager avec vous mon expérience et donc mon savoir-faire, afin que vous évitiez certains ecueils.

La tâche n'est pas facile, en effet, ainsi que vous en conviendrez.

Merci à vous de me lire...

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:16

(AOF / Funds) - La société de gestion qui parie sur les rapprochements d'entreprises continue à tirer profit de ses allocations. Ainsi, Lutetia privilégie les opérations de rapprochement amicales depuis la correction des marchés d'aout dernier. Parallèlement, les marchés qui ont continué à être chahutés en janvier entrainent des spreads d'arbitrages plutôt attractifs, permettant bon nombre d'arbitrages rentables, si les opportunités sont saisies au bon moment.
Enfin, l'activité de M&A reste soutenue en Amérique du Nord, où de nouvelles opportunités d'investissements intéressantes apparaissent de manière régulière. La société de gestion continue à être très positive sur les fusions-acquisitions en 2012, mais la prudence reste de mise sur les marchés, la volatilité pouvant revenir à tout moment. Ainsi, les situations spéciales resteront faible dans les portefeuilles de Lutetia Patrimoine tant que les conditions de marché resteront favorables aux stratégies d'arbitrage et que nous n'aurons pas retrouvé une forte visibilité.

Source (Boursorama.com)

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 17:51

Activité de fusions et acquisitions en Suisse : solide performance au quatrième trimestre ainsi que sur l’ensemble de l’année 2011

Au quatrième trimestre 2011, l’activité de F&A sur le marché suisse est restée soutenue, avec une hausse marquée du volume de transactions publié par rapport au trimestre précédent. Ceci a contribué à une solide performance du marché suisse des F&A pour l’ensemble de l’année 2011.
Le marché suisse des F&A a enregistré un solide quatrième trimestre 2011 en termes de nombre de transactions ainsi que de volume publié. Ce dernier a augmenté de plus de 150 % par rapport au trimestre précédent. Jürg Stucker, responsable M&A chez Ernst & Young Suisse, explique : « Le nombre de transactions annoncées au quatrième trimestre, soit 216, est resté presque identique à celui des trois premiers trimestres. Par rapport à 2010, le nombre total de transactions en Suisse a presque doublé pour atteindre environ 900 opérations avec une valeur moyenne de 98 millions de dollars en 2011. »
Les transactions concernant les capitalisations moyennes (entre 50 et 250 millions de dollars) sont passées de 23 % du total des transactions au troisième trimestre à 33 % au quatrième trimestre, tandis que les transactions moins importantes (inférieures à 50 millions de dollars) ont reculé de 57 % à 45 %. Les transactions importantes (portant sur des montants supérieurs à 250 millions de dollars) représentaient 22 % du nombre total de transactions. Ce chiffre est en légère hausse par rapport au trimestre précédent. Compte tenu de ces évolutions, le volume moyen des transactions a significativement augmenté au quatrième trimestre.
La plus grande transaction annoncée au quatrième trimestre 2011, qui est aussi la deuxième plus grosse transaction de l’année a été la vente de Pharmasset Inc., une société pharmaceutique, à Gilead Sciences Inc. par Roche Venture Fund et d’autres actionnaires pour environ 11,0 milliards de dollars. Parmi les autres transactions majeures au quatrième trimestre, citons l’acquisition d’une participation de 46 % dans la Banque Sarasin & Cie SA par le groupe Safra, vendue parRabobank pour 1,1 milliard de dollars et la vente d’Orange Suisse, un opérateur de téléphonie mobile, à Apax Partners pour un montant de 2,1 milliards de dollars. Concernant le secteur bancaire, Nick Blaydes, responsable du département Financial Services M&A chez Ernst & Young Suisse, précise : « L’acquisition par le groupe Safra, avec ses racines brésiliennes, ainsi que l’entrée de Sberbank, une banque russe majeure, sur le marché suisse par le biais d’une acquisition au quatrième trimestre 2011 montrent que non seulement les banques suisses cherchent à renforcer leur présence sur les marchés émergents, mais aussi qu’une présence en Suisse pour les banques des marchés émergents est considérée comme un avantage pour leurs clients et leur positionnement international. »
Durant les trois derniers mois de 2011, les médias, la technologie et les télécommunications ont été les secteurs les plus dynamiques en ce qui concerne le nombre de fusions et acquisitions, totalisant environ 21 % des transactions, suivis par les produits chimiques, la construction et les matériaux ainsi que les biens et services industriels qui ont représenté respectivement 15 % et 14 % des transactions. Cumulés, ces trois secteurs ont effectué la moitié de toutes les transactions de F&A au quatrième trimestre 2011.

Perspectives des opérations de fusions et acquisitions en 2012
En décembre 2011, le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) a révisé ses prévisions de croissance du PIB pour 2012 à 0,5 %. Ce chiffre a quasiment été réduit de moitié par rapport à sa dernière estimation de 0,9 % en septembre 2011. Cette révision à la baisse résulte principalement de l’affaiblissement de l’économie européenne. Toutefois, le SECO estime que les indicateurs économiques actuels n’indiquent pas un creux important et que l’économie devrait repartir à la hausse au second semestre 2012.

Lire la suite...(Finyear.com)

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 16:38
Réalisée pour Industries & Finances par le professeur Oliver Gottschalg et l’Observatoire du private equity d’HEC, l’étude analyse l’impact macroéconomique des stratégies de build-up et compare celles-ci aux autres stratégies de fusions-acquisitions.

La dynamique positive du build-up est particulièrement nécessaire pour l’économie française à qui il manque plus de 4 000 ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire)
L’étude rappelle que du point de vue des emplois et du chiffre d’affaires, la taille moyenne des entreprises françaises est plus petite qu’au Royaume-Uni, en Allemagne, voire en Italie ; et que la part des entreprises de moins de 20 salariés dans l’emploi total reste prépondérante, notamment dans l’industrie.

Or, d’après les recherches sur « l’effet taille » des entreprises, il a été démontré que les entreprises plus grande disposent d’une plus longévité accrue, résistent mieux aux fluctuations économiques et sont plus productives, plus rentables, avec une R&D plus efficace et de meilleurs atouts à l’export. Le manque d’ETI est par conséquent un frein au développement économique. Au regard de sa place en Europe, la France devrait ainsi compter 10 000 entreprises réalisant un CA supérieur à 100M€, soit 4 000 de plus qu’il en existe ; 30 000 entreprises employant plus de 100 personnes, soit 13 000 de plus ; 15 000 entreprises ayant plus de 100M€ d’actifs, soit 7 000 de plus.

Si les démarches de croissance externe (fusions-acquisitions) des PME sont un moyen d’y pallier, de nombreuses recherches académiques en matière de stratégie, d’économie, de finance et de comptabilité soulignent qu’en moyenne, lors d’une opération de fusion-acquisition, le retour pour les acquéreurs est faible, voire négatif ; et que plus de 50 % des M&A se révèlent être des échecs.

Les investisseurs en capital améliorent les chances de réussite des stratégies M&A des PME
Pourtant, au sein des stratégies de croissance externe, les build-up se différencient en créant de la valeur au moyen de regroupements sélectifs d’entités choisies selon des critères stratégiques et opérationnels autour de «plateformes» d’acquisitions. Cette approche est-elle pour autant la mieux adaptée pour permettre la réussite de stratégies de croissances externes et de consolidation sectorielle ?

Par le biais de l’analyse empirique des opérations collectées par l’Observatoire du private equity d’HEC sur 1.905 opérations de LBO, l’étude suggère que les stratégies de build-up sont moins risquées et plus rentables que les opérations de fusion-acquisition. L’étude des opérations confirme que les build-up surperforment l’ensemble du private equity à partir d’un retour sur investissement de deux fois la mise. Par ailleurs, les taux de perte des build-up sont plus faibles que pour les autres transactions de capital-investissement.

D’après l’étude, les investisseurs en capital ciblent par ailleurs des entreprises du marché des small et mid caps pour mettre en place ce type de stratégie : 80 % des build-up étudiés concernent de telles entreprises. En permettant le regroupement d’entreprises «small caps», les build-up s’avèrent parfaitement adaptés pour pallier le manque d’ETI en France et modifient positivement la structure du tissu économique français.

Etude (PDF 21 pages) téléchargeable ci-dessous

etude_build_up_industries_et_finances_hec1.pdf Etude_Build_up_Industries_et_Finances_HEC1.pdf  (393.56 Ko)

 

Source (CFO News)

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