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Et maintenant ?

J’ai défini mes objectifs en fonction desquels j’ai arrêté une ou plusieurs stratégies de manière à avoir un maximum de choix dans ma cible de FUSACQ.

 

Maintenant, il est temps d’être purement nombriliste ;o).

 

Je vais examiner mes capacités à procéder à une M&A.

 

Pour cela, je vais regarder un certain nombre de choses, outre bien sûr les aspects financiers (que nous n’aborderons pas ici) :

  • Mes tableaux de bord sont-ils adéquats ?

  • Mon organisation est-elle prête ?

Ce ne sont bien sûr que deux exemples parmi les contrôles à effectuer.

 

Généralement, et c’est ce qui, en majorité conduit à l’échec des M&A, on ne se préoccupe pas ou peu de ces points. Or ceux-ci sont dimensionnant.

 

Prenons l’exemple des tableaux de bord

S’ils sont conformes aux bonnes pratiques, ils comportent les quatre perspectives bien connues. Chacune de ces perspectives me permet, outre le pilotage au quotidien de mon entreprise, de juger de l’efficacité de ma stratégie de FUSACQ (lorsque le moment sera venu), et de prendre les décisions conséquentes.

En outre, cette conformité m’assure, dans la majorité des cas, une facilité d’intégration des tableaux de bord de ma cible, même si ces derniers ne sont pas totalement conformes aux bonnes pratiques.

 

Inversement, si j’ai « bricolé » des tableaux de bord sans tenir compte des grands standards de la gouvernance d’entreprise, j’aurais beaucoup de mal à intégrer des tableaux de bord qui peuvent être standards ou non…

 

Il y a deux attitudes possibles face à cette problématique, comme d’habitude :

  • Je décide de négliger.

  • Je me penche dessus.

Si je décide de négliger, et que mes tableaux de bord ne sont pas conformes aux règles de la gouvernance, j’ai toutes les chances d’avoir des surprises désagréables :

  • Je ne saurais pas piloter correctement la M&A. Autrement dit, elle a de fortes chances d’échouer car je n’aurais pas une information objective sur ce qu’il est en train de se passer.

  • Si je décide de traiter cette problématique en phase opérationnelle, je risque d’avoir de très mauvaises surprises budgétaires. En effet, non seulement mes tableaux de bord sont « exotiques », mais je ne sais pas quels sont ceux de l’entreprise que j’ai rachetée.
    Je n’ai donc pas pris ce projet en compte dans mon budget de FUSACQ, or il peut se révéler coûteux, tant en termes de financement que de délais.
    Et bien sûr, tant que le projet n’a pas été mené à bien, je suis totalement incapable d’avoir des informations objectives sur l’évolution de la M&A, ce qui peut conduire à son échec.

  • Je ne saurais pas comparer la situation préexistante à la situation actuelle. En effet, ayant négligé les tableaux de bord, je ne pourrais pas mettre en regard l’historique des indicateurs de chacune des entreprises.
    Je me retrouve donc incapable de juger si la situation reste dans une fourchette admissible, ou s’il y a des dérapages.
    Je ne sais donc pas piloter efficacement la FUSACQ, elle a ainsi toutes les chances de dériver et d’aller à l’échec.

 

Par contre, et comme nous sommes en phase de préparation, si je décide de me prendre en compte cette problématique :

  • Je sais budgéter à l’avance les mises à jour éventuelles de mes tableaux de bord.
    Le financement sera donc plus proche de la réalité.

  • Je sais évaluer les écarts des tableaux de bord de la cible par rapport aux miens.
    Je connais donc les travaux à effectuer, ce qui me permet de les budgéter et de les intégrer à mon financement.

  • Je sais déterminer les délais nécessaires à la mise en conformité.
    Mon plan opérationnel se rapprochera de la réalité terrain.

  • J’aurais des données objectives sur l’état de l’opération de M&A.
    Je saurais donc suivre au mieux les évolutions positives ou négative, et agir, si ce n’est proactivement, du moins rapidement face aux problèmes que je constate.

 

Cet aspect est rarement pris en compte dans le cadre des FUSACQ.

Ceci peut se comprendre lorsque l’on traite des opérations de M&A de grandes structures.
En effet, une grande entreprise ne peut pas se piloter sans tableaux de bord efficaces, autrement dit conformes aux bonnes pratiques.
Donc ces grandes entreprises ont des tableaux de bord adéquats et qui leur permettent de suivre la mise en œuvre opérationnelle de la FUSACQ (normalement...).

 

Mais dans nos PME, le cas est différent.
Nous sommes plus opérationnels, plus proches du terrain, et donc plus fragiles, puisque si le terrain est mouvant, nous glissons.

Nous n’avons pas forcément tous une trésorerie qui nous permettrait de faire face à des imprévus.

Or, négliger les tableaux de bord, c’est se mettre en position risquée, et compromettre non seulement l’opération de M&A, mais peut-être la pérennité des deux entreprises…

 

Voir le site AurAlyas

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  • : Le blog des FUSACQ (FUSACQs ou FUSAQ ou M&A), et de la Gouvernance, par L.M.
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