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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 19:05

NEW YORK (Reuters) - La banque d'investissement Lazard a publié un bénéfice trimestriel en hausse et légèrement supérieur aux attentes de Wall Street, grâce entre autres à la bonne tenue des résultats de ses activités de gestion d'actifs.

Le bénéfice du deuxième trimestre ressort à 44,57 millions de dollars, soit 39 cents par action, contre 28,19 millions (34 cents/action) un an plus tôt.

Les analystes financiers anticipaient un bénéfice par action de 38 cents selon Thomson Reuters I/B/E/S.

La banque basée à New York précise que le revenu opérationnel de sa division de gestion d'actifs a augmenté de 42% en un an, à 187,2 millions de dollars.

Les commissions de gestion ont bondi de 56% à 167 millions et les actifs sous gestion ont progressé de 26% à 123,5 milliards de dollars.

Parallèlement, les revenus du conseil en fusions-acquisitions (M&A) et en stratégie ont progressé de 8% à 145,9 millions, en dépit du ralentissement du marché global des M&A et des craintes liées à l'économie européenne.

Le directeur général de Lazard, Kenneth Jacobs, cité dans un communiqué, a déclaré que la banque observait "un redressement graduel mais irrégulier du cycle".

Au deuxième trimestre, Lazard a joué un rôle de conseil dans plusieurs opérations d'envergure, parmi lesquelles la vente par Areva de ses activités de transmission-distribution à Alstom et Schneider, ou la cession d'OSI Pharmaceuticals à Astellas Pharma.

Les activités de conseil en restructuration, qui avaient soutenu les résultats au cours des trimestres précédents, ont vu leurs revenus diminuer de 14%.

A la Bourse de New York, l'action Lazard gagnait 1,2% en début de séance à 30,55 dollars.

 

Source (Nouvel Obs et Reuters)

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 10:34

Qualité du climat relationnel, impact de la crise sur la confiance, niveau de satisfaction des dirigeants de TPE, réponses concrètes des banques aux demandes des entrepreneurs : l'enquête de la FCGA lève le voile sur les relations entre les patrons de petites structures et leurs partenaires financiers.
Surprise : les chefs d'entreprises sont plutôt satisfaits de leurs banquiers.

Un vrai « scoop » en temps de crise !
 
Pas loin de 65% des dirigeants de TPE interrogés estiment entretenir une relation satisfaisante (55,4%) ou très satisfaisante (8,9%) avec leur partenaire financier.
Bonne image de l'établissement, confiance dans leur conseiller personnel, attachement à la qualité de service : deux tiers des patrons de petites entreprises tirent leur chapeau aux banquiers !
Presqu'un miracle au moment même où le chef de l'État vient d'annoncer la pérennisation de la Médiation du Crédit. « Un dispositif essentiel et indispensable pour assister les PME et les TPE dans leurs relations avec les banques », a martelé Nicolas Sarkozy.
Selon l'enquête menée par la FCGA, la qualité de cette relation est indépendante de la tendance de l'activité et sans rapport avec l'âge du chef d'entreprise. Plus d'un quart des patrons de petites structures qualifient, en revanche, de « moyenne » la relation qu'ils entretiennent avec leur banquier. Tandis que 10% d'entre eux expriment ouvertement leur insatisfaction.

Pas d'effet négatif à cause de la crise...

C'est l'autre révélation de cette enquête : dans leur immense majorité (78%), les entrepreneurs questionnés n'ont pas observé d'altération de la relation bancaire depuis le début de la crise.
Un résultat inattendu et qui tord le cou aux habituels clichés sur la frilosité des banquiers et le fantasme de la réduction drastique des lignes de crédit et autres facilités de caisse qui étaient octroyées aux petites entreprises avant la crise. Plus des trois quarts des dirigeants de TPE interrogés affirment que le contexte économique n'a eu aucun effet négatif sur leur relation avec leurs partenaires financiers.
Confirmation de la Banque de France : « En 2009, l'encours des crédits accordés aux TPE et PME indépendantes a augmenté de 2,6% ». Et pour 2010, les banques s'étaient engagées à mettre à leur disposition une enveloppe de 96 milliards d'euros. Fin avril, l'encours des crédits aux petites entreprises s'élève à 186 milliards d'euros, soit +3,3% sur un an.
Toutefois, depuis le début de la récession, plus de 25 000 entreprises ont fait appel au Médiateur du crédit pour obtenir un concours financier initialement refusé par leur banque. D'autre part, pour 19% des chefs d'entreprises sondés, la situation s'est incontestablement dégradée en raison de la mauvaise conjoncture.

Une grande majorité de réponses positives...

Au cours des 18 derniers mois, 47% des dirigeants de TPE interrogés ont sollicité leur partenaire financier.
Quel que soit le service bancaire demandé (emprunt, découvert, escompte...) dans la grande majorité des cas, les réponses des banques sont positives : 70 à 87% d'accords notifiés aux entrepreneurs selon le type de prestation.
Des proportions qui pourraient d'ailleurs être revues à la hausse puisque de nombreux dossiers sont toujours en cours d'étude. Sans surprise, le plus fort taux de refus observé concerne les demandes d'emprunts pour restructuration financière de l'entreprise (14,6% de réponses négatives).
A l'inverse, les demandes de crédit pour investissement sont largement soutenues par les banques (87,1%). Seulement 6,6% des dossiers de ce type ne sont pas satisfaits. L'enquête de la FCGA révèle par ailleurs que, dans la grande majorité des cas (79%), les garanties demandées (cautions, hypothèques...) n'ont pas été augmentées.

AVIS D'EXPERT

Pierre BOCQUET, Directeur Banque de détail et banque à distance à la Fédération bancaire française (FBF)
« Dans la période actuelle, le chef d'entreprise doit anticiper les opportunités ou les difficultés, et ainsi expliquer le plus tôt possible à sa banque les écarts dans l'activité comme dans les finances de l'entreprise. C'est un élément fondamental pour faciliter l'accompagnement attendu de son partenaire financier ».

Méthodologie de l'Observatoire

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés (CGA), répartis sur l'ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d'affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d'activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d'affaires d'un échantillon de 15 000 petites entreprises de l'artisanat, du commerce et des services. L'évolution des activités est pondérée par le nombre d'entreprises recensées par l'INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d'établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d'investissement et de recrutement.

 

Source (Fédération des Centres de Gestion Agréés - FCGA)

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:01

Début d’année poussif pour l’indice d’activité des TPE qui ne parvient toujours pas à prendre son envol, même s’il rompt avec une série de résultats négatifs. Au 1er trimestre 2010, la morosité est toujours de mise avec une tendance mollassonne (0,0 %) qui reste une nouvelle fois insensible à la hausse timide de la consommation des ménages en produits manufacturés (+ 1,2 % en volume). Sur les trois premiers mois de l’année, ces dépenses reculent toutefois de 1,9 % selon l’INSEE. Annoncée avec un peu trop d’optimisme par certains experts médiatiques, la reprise marque le pas en ce début d’année. Avec une croissance de seulement + 0,1 % au 1er trimestre, l’économie française patine et l’activité des petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services tourne au ralenti. Tandis que l'essor des exportations (+ 3,9 % au 1er trimestre) enjolive la comptabilité nationale, la consommation, toujours atone, fige l’économie de proximité dans l’incertitude.

 

Source et suite (Fédération des Centres de Gestion Agréés - FCGA)

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 04:53

 Zurich (ots) - Transactions attendues dans le secteur bancaire

    Le marché financier européen n'a enregistré que peu de fusions-acquisitions (Merger & Acquisitions, M&A) importantes au premier trimestre 2010. Un net rétablissement est toutefois attendu pour le reste de l'année, principalement en Allemagne et en Espagne. La cause en est la restructuration du secteur bancaire européen consécutive aux réglementations de l'UE et à la vente d'établissements financiers sous contrôle étatiquepartiel. La Suisse offre quant à elle des possibilités attrayantes d'acquisition de succursales de banques étrangères. Tels sont les résultats de l'étude «European Financial Services M&A Insight» de PricewaterhouseCoopers (PwC), pour laquelle la société d'auditet de conseil a analysé les données de Mergermarket, Thomson et Dealogic.

    Les activités de M&A dans le secteur financier européen se situent à un niveau très bas au premier semestre 2010. Le montant total des transactions conclues s'élève à 7,8 milliards d'euros, ce qui représente moins de 10% des 80 milliards d'euros enregistrés pour ce type d'activités sur toute l'année 2009. Ce montant est également inférieur à tous ceux enregistrés depuis le 1er trimestre 2009. Les acquisitions et les participations impliquant des banques (46%) ont été moins nombreuses que par le passé (25% concernent des compagnies d'assurances, 23% des sociétés de gestion d'actifs). Les activités étatiques sur le marché des fusions-acquisitions sont à nouveau en recul (leur part n'est plus que de 4%). Ce résultat peu élevé confirme les prévisions qui tablaient sur une faible reprise économique en Europe occidentale.

    Forte augmentation attendue pour les activités de M&A

    PwC prévoit un net accroissement des activités de M&A au cours du second semestre 2010. La restructuration continue du secteur bancaire européen en sera le principal moteur. «Bon nombre de groupes financiers soutenus par l'État vont vendre une partie de leurs activités afin de satisfaire aux exigences posées par les "European Commission State Aid Conditions"», expliquePhilipp Arnet, director Audit chez PricewaterhouseCoopers Suisse. «Dans les mois qui viennent, de nombreux objets d'acquisition attrayants pourraient donc se trouver sur le marché». En outre, les sociétés de Private Equity profitent de la disponibilité toujours plus grande de capitaux étrangers et continuent d'étendre leurs activités.

    Nombreuses possibilités d'acquisition en Suisse

    Sur la place bancaire suisse aussi, les réglementations étatiques relatives au marché financier sont sur toutes les lèvres. L'issue des négociations fiscales avec l'UE se répercute de manièreimportante non seulement sur les banques suisses, mais aussi sur les succursales en Suisse d'établissements financiers étrangers. «Plusieurs banques étrangères remettent en cause leurimplantation en Suisse en raison d'une rentabilité en baisse ainsi que de la pression politique qui s'exerce dans leur pays d'origine», explique Philipp Arnet. «Il est par conséquent possible de voirémerger d'autres objets d'acquisition intéressants au cours du second semestre 2010. Aujourd'hui déjà, certaines banques sont à vendre en Suisse». Les acquéreurs potentiels sont les grandes banques privées suisses, qui apparaissent comme des regroupeurs actifs mais aussi comme les «gagnants» de la crise financière, tels par exemple les banques cantonales ou encore les investisseurs suisses et étrangers, qui voient des possibilités de croissance intéressantes sur des marchés de clientèle choisis. Philipp Arnet émet toutefois des mises en garde à l'encontre d'une croissance trop vigoureuse: «Dans un contexte où les nouvelles réglementations abondent, une telle stratégie comporte un risque élevé. La place bancaire suisse se trouve encore dans une phase de consolidation et de réorientation».

    L'Allemagne et l'Espagne en point de mire

    Au cours des prochains mois, c'est principalement vers l'Allemagne et l'Espagne que se tourneront les regards concernant les activités de M&A. En Allemagne, ce sont essentiellement les règles de l'UE en matière de concurrence et la pression politique de plus en plus forte qui stimuleront la consolidation de la place bancaire. La place financière espagnole a quant à elle été très durement touchée par la crise économique. Bon nombre de banques espagnoles qui se sontdistinguées dans le passé par de nombreuses participations internationales sont contraintes à des mesures de rationalisation et à des désinvestissements. Il en résulte des possibilités d'acquisition et d'investissement pour leurs concurrents sur le marché national ainsi que sur les participations des banques espagnoles à l'étranger.

 

Source (PriceWaterhouseCoopers via PressePortal)

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 04:35

Des anticipations très optimistes prévoyaient un fort rebond des opérations de fusion-acquisition aux Etats-Unis, mais non. La reprise de l'activité est plutôt conforme à ce qui se passe d'ordinaire en phase de sortie de crise. Après deux années de vaches maigres, la valeur des corbeilles de mariage entre entreprises reste étale en 2010. Rien de très excitant donc, mais si l'on en juge par le passé, il ne faut pas non plus s'en plaindre.

 

Après avoir chuté de 41 % en 2008 puis de 22 % en 2009, le montant des opérations annoncées aux Etats-Unis pour 2010 s'élève pour le moment à 322 milliards de dollars (264 milliards d'euros), soit 1 % de moins qu'en 2009. A la lumière des données de Thomson Reuters, l'évolution est assez semblable à ce que l'on a pu observer après chacune des deux dernières récessions. La traversée du désert avait duré trois ans au moment de la crise du début des années 1990, et deux ans après l'éclatement de la bulle sur les nouvelles technologies.

Au regard de la gravité de la dernière récession en date, il faut considérer que la stabilité du marché est en soi une bonne nouvelle. Certes, à Wall Street, d'aucuns avaient prédit un redémarrage beaucoup plus significatif. Goldman Sachs parlait ainsi de "raz-de-marée à venir sur les fusions-acquisitions" fin 2009, en soulignant que les entreprises disposaient d'énormes quantités de liquidités - pour la Réserve fédérale américaine, elles ont atteint un niveau record - et que les marchés de capitaux étaient favorables. De son côté, Greenhill & Co annonçait une année 2010 en or.

On avait bien senti des frémissements encourageants au dernier trimestre 2009 - citons le rachat d'IMS Health par TPG ou celui de Burlington Northern par Berkshire Hathaway - mais il n'y a pas eu de suites.

On pourrait s'en étonner. De nombreuses sociétés ont atteint leurs objectifs de profit en comprimant les coûts pendant la crise. Il ne doit plus rester grand-chose à tirer de ce procédé. Racheter des concurrents est un moyen de trouver de nouvelles sources d'économies. C'est le cas de CenturyTel et Qwest qui, après avoir chacun réduit leurs coûts, espèrent récupérer 600 millions de dollars supplémentaires en fusionnant.

Le hic, c'est que, même si l'économie américaine a cessé de se contracter, l'appétit de conquête des patrons est encore bridé par l'ampleur des risques. Le développement de l'emploi est anémique et, sur les marchés du crédit, la crise des dettes publiques européennes a fait revenir une certaine volatilité. C'est peut-être ce contexte incertain qui a contribué à faire capoter l'offre de Prudential sur les activités d'assurances d'AIG en Asie, ainsi que le projet de rachat par LBO (leveraged buy-out, acquisition par important recours à la dette) de Fidelity National Information Services pour 15 milliards de dollars. Tout bien considéré, les professionnels impatients de retrouver l'activité d'antan devraient s'estimer heureux de la situation actuelle.

 

Source (Le Monde)

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 17:01

PARIS (Reuters) - Les espoirs des banquiers et des avocats d'affaires français de voir les opérations de fusions-acquisitions reprendre un rythme soutenu en France cette année semblent bien minces au vu des données publiées par Thomson Reuters.
Les transactions annoncées impliquant une entreprise française comme cible ont chuté en valeurs de moitié au deuxième trimestre par rapport à la même période en 2009, une activité six fois moindre que celle atteinte au sommet de la bulle spéculative en 2006.
Sur les six premiers mois de l'année, l'activité reste à peu près équivalente à 2009 mais le début de reprise du premier trimestre est complètement annulé par la chute du second.
"On ne peut plus parler de 'retour à la normale' dans la mesure où nous sommes retombés dans une seconde période de troubles financiers autour des aléas de l'euro," juge Alain Garnier, un avocat du cabinet Linklaters à Paris.
L'extrême volatilité des marchés financiers déclenchée par la crise sur les dettes souveraines et les plans de rigueur qui ont été annoncés en Europe assombrissent les perspectives de croissance et par ricochet celles des fusions-acquisitions.

VERS UNE "DEUXIÈME VAGUE" ?

Si le volume des transactions est en berne, certaines opérations emblématiques dans les médias comme la vente du groupe Le Monde ou du Parisien marquent l'actualité.
De la même manière, les processus d'enchère organisés dans le secteur du capital investissement comme la vente des hôtels B&B d'Eurazeo, Picard Surgelés par BC Partners ou encore Medi-Partenaires par Barclays Private Equity devraient faire parler d'eux durant l'été.

"Les fonds d'investissements ont énormément d'argent à investir", indique Alain Garnier qui juge que la masse des fonds à investir devrait soutenir l'activité.
"Nous  nous attendons à un net regain pour le troisième trimestre par rapport à 2009 sauf catastrophe sur le marché de la dette", juge pour sa part Olivier Tordjman du cabinet Ayache Salama, qui reste relativement optimiste sur le niveau l'activité dans le capital investissement au cours des prochains mois.
Une banquière note pour sa part que si les "deals" des fonds d'investissement ont principalement été réservés à des entreprises avec des profils très défensifs, un regain de confiance pourrait entraîner des opérations dans des secteurs plutôt pro-cycliques comme les matériaux de construction.
"Il se prépare une deuxième vague", annonce cette spécialiste du secteur, à moins que de nouvelles turbulences monétaires ne rendent les financements impossibles.

 

Source Reuters

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 16:57

PARIS 25 juin (Reuters) - Voici le classement, établi par Thomson Reuters, des banques d'affaires les plus actives dans les opérations de fusions-acquisitions concernant au moins une entreprise française (M&A) pour le deuxième trimestre 2010.
Le premier classement porte sur la valeur des transactions, le second sur une estimation des commissions perçues par les banques pour leurs missions de conseils.

Valeur (milliards de $)   Transactions
1  Deutsche Bank     16,227                   9
2  JP Morgan         15,520                  14
3  Credit Suisse     11,799                  12
4  Rothschild        11,238                  25
5  Nomura            10,014                   9
6  Credit Agricole    9,701                  14
7  Lazard             9,312                  29
8  Macquarie Group    8,747                   4
9  Goldman Sachs      8,680                   6
10 Socgen             8,258                   9

Commissions (en millions de $) 
1  Morgan Stanley    68,1
2  JP Morgan         65,8
3  Lazard            64,2
4  Goldman Sachs     60,0
5  Rothschild        50,7
6  BNP Paribas       43,4
7  Perella Weinberg  32,4
8  Credit Suisse     27,5
9  UBS               27,4
10 Socgen            26,5

 

Source Reuters

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 12:14

       
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Activité et Tendances- Cahier n° 14
L’activité des TPE en 2009
 
Après avoir dévoilé, en exclusivité nationale, les performances économiques des TPE en 2009, la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) vient de faire paraître la 14e édition de son étude statistique « Activité et Tendances ». Une enquête inédite qui combine l’approche sectorielle et l’analyse géographique. Synthèse des principaux enseignements.
 http://www.fcga.fr/pages/espacepresse/linfo.php?t=1
 
L’étude « Activité et Tendances » vient compléter la grande enquête annuelle de la FCGA sur les « Tops et les Flops des TPE » dont la dernière édition vient d’être rendue publique (www.fcga.fr). Moins exhaustive que cette dernière, elle se concentre sur 8 grands secteurs d’activité regroupant 26 professions du commerce, de l’artisanat et des services.
 
Trois nouveautés cette année, qui rendent cette analyse de référence encore plus attractive : une présentation des résultats profession par profession, une approche synthétique de chaque secteur d’activité et le témoignage « qualitatif » d’un dirigeant de TPE exerçant le métier étudié.
 
Principal enseignement de l’enquête de la FCGA : l’activité des petites entreprises, tous secteurs confondus, enregistre un net recul en 2009 : -2,5%. Sévèrement touchés par la crise économique, les artisans, commerçants et prestataires de services indépendants sont confrontés à de sérieuses difficultés : réduction « historique » des chiffres d’affaires, fonte des carnets de commandes, affaiblissement des trésoreries…
 
Même si elles résistent globalement mieux à la conjoncture que les grandes structures en mobilisant tous leurs atouts stratégiques (souplesse, réactivité, élasticité, proximité…), les TPE prennent de plein fouet les effets de la récession en 2009. Signe des temps : traditionnelle « locomotive » de la croissance des petites entreprises, le secteur du bâtiment vacille sur ses fondations : -3,7%.

Détail des performances, secteur par secteur

Les professions de la santé : +1,5%
Après une année 2008 morose (+0,8%), pharmaciens et opticiens-lunetiers réalisent la plus forte progression d’activité en 2009. Une performance en trompe l’œil toutefois car, si le chiffre d’affaires du secteur reste globalement positif (+1,5%), les marges, elles, ont tendance à diminuer dans les deux professions.
 
Cafés-hôtellerie-restauration : 0%
Croissance nulle en 2009 pour le secteur CHR ! Seuls les hôteliers restaurateurs affichent une activité en hausse : +0,8%. Les restaurateurs purs (-0,2%) et les cafetiers (-1,1%) enregistrent des scores négatifs, même si - en comparaison à l’année 2008 - ils améliorent relativement leurs performances. A noter : la réduction du taux de TVA dans la restauration n’a toujours pas produit les effets escomptés sur l’activité et l’emploi.
 
Le commerce de détail alimentaire : -0,4%
Contre toute attente, les artisans de l’alimentation résistent plutôt bien à la crise. Boulangers (-0,3%), pâtissiers (-0,2%), bouchers (-0,8%), charcutiers (-0,1%), supérettes de proximité (-0,5%) et commerces de fruits et légumes (-3%) sont tous confrontés à une baisse de chiffre d’affaires, mais celle-ci reste globalement plutôt modérée (sauf pour les primeurs). Mieux : depuis le début de la crise, le commerce de détail alimentaire semble avoir retrouvé les faveurs des consommateurs.
 
Les métiers de la beauté et de l’esthétique : -1,2%
Espacement des visites et réduction du ticket moyen dans les salons de coiffure (-1,4%), apparition de concepts low-cost et concurrence des grandes enseignes dans les instituts de beauté (+0,9%). Résultat : un recul de 1,2% pour l’ensemble du secteur. La diminution sensible de la vente de produits d’entretien illustre le choix dominant de la clientèle pour alléger la facture : consommation de la prestation de base seulement (soins ou coupe) et pas d’achat de produits ou services annexes.
 
L’équipement de la personne : -2,1%
Après une année 2008 décevante (-2,8%), le secteur de l’équipement de la personne ne parvient toujours pas à renouer avec la croissance en 2009 (-2,1%). Les horlogers-bijoutiers (-3,5%) et les magasins de prêt-à-porter (-3%) enregistrent les plus forts reculs d’activité. Les chausseurs indépendants remontent la pente à petits pas : +0,7% (contre -1,4% en 2008). De son côté, la lingerie (+0,8%, contre -1% en 2008) se redresse légèrement.
 
L’équipement de la maison : -2,9%
Dégringolade du chiffre d’affaires dans les petits magasins d’électroménager en 2009 : -4%, (contre +2,4% en 2008) ! Et pas même un bouquet de fleurs pour consoler les professionnels du secteur… L’activité des fleuristes, autre profession de l’équipement de la maison retenue dans cette étude, se fane tout aussi tristement l’année dernière : -2,7% (contre -0 ,2%, en 2008).
 
Le bâtiment : -3,7%
Année noire pour les artisans du bâtiment dont le chiffre d’affaires accuse un repli moyen de 3,7% en 2009. Tous les corps de métiers sont dans le rouge, à l’exception de la plomberie qui affiche un timide +0,7%. La maçonnerie connaît une plongée spectaculaire de son activité (-8,7%) tandis que l’électricité (-3,9%) et la couverture (-3,5%) révèlent des performances également préoccupantes.
 
La réparation automobile : -5,1%
Boosté par la prime à la casse, le marché du neuf s’est plutôt bien porté en 2009. La crise n’a pas freiné les ventes de véhicules neufs, au grand bonheur des constructeurs ! Diagnostic inverse sur le marché de la réparation-entretien dont l’activité a nettement ralenti l’année dernière (-4%, contre +1,7% en 2008). Confrontés à cette panne de la demande, les garagistes traditionnels ont tenté de réagir en développant de nouveaux services : contrôles préventifs, vente d’accessoires, forfaits réparation à bas prix… Insuffisant pour faire redémarrer une demande au point mort.
 

Le podium des régions

 
• Midi-Pyrénées    +2,7%
• Centre    +1,2%
    (ex-æquo)
• Lorraine    +1,2%   

 

Source (Fédération des Centres de Gestion Agréés)

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 14:20

Pendant 15 jours, les auto-entrepreneurs seront l’objet de multiples attentions à travers réunions, colloques, table-ronde. Le programme de cette « Quinzaine des auto-entrepreneurs » au complet.

« Près de 500 000 auto-entrepreneurs, et moi et moi et moi ? » Sur l’air du tube de Jacques Dutronc, ce refrain pourrait devenir le tube de l’été ! En tout cas, face à ce succès indéniable (on attend un chiffre d'affaires global de l'ordre de 2,5 milliards d'euros cette année, contre près d'un milliard durant l'année 2009), Hervé Novelli, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services et de la Consommation lance aujourd’hui la Quinzaine de l’auto-entrepreneur.

Au programme de cette « quinzaine », qui se déroulera donc du 14 au 30 juin, plusieurs rendez-vous et manifestations.
Aujourd’hui 14 juin, à 14 h30, c’est à l’Union des Auto-entrepreneurs d’ouvrir le bal avec « Le Rendez-vous de la rue des auto-entrepreneurs ». Hervé Novelli interviendra à 14h30 à cette journée d’information publique organisée par l’Union des auto-entrepreneurs et la Mairie du 15e arrondissement (angle rue des Entrepreneurs et place Violet, 75015 Paris). À cette occasion, la rue des Entrepreneurs sera symboliquement rebaptisée "rue des Auto-entrepreneurs" !
Le 15 juin à 9h, à l’occasion du salon Planète PME, Hervé Novelli inaugurera un espace dédié à l’auto-entrepreneur qui permettra aux visiteurs de découvrir le régime, d’échanger avec des auto-entrepreneurs expérimentés et de bénéficier de conseils pratiques pour développer leur activité. Il interviendra à 15h30 lors de la séance plénière « S’engager, Grandir. Le monde bouge. Les PME aussi » (Palais des Congrès, 75017 Paris).
Le 21 juin, c’est au tour des réseaux d’accompagnement des auto-entrepreneurs de se réunir pour faire le point sur la mise en place des mesures destinées à aider les auto-entrepreneurs aux différents stades d’évolution de leur activité (à l’APCE - 14 rue Delambre, 75014 Paris)
Le lendemain, 22 juin, la Fondation pour l'innovation politique organise un colloque, « l’auto-entrepreneur : le statut de la liberté ». Des intellectuels, des économistes, des sociologues réfléchiront ensemble aux impacts économiques, sociaux et culturels du régime de l’auto-entrepreneur (Espace Cambon, 46 rue Cambon, 75001 Paris).
Enfin, le 23 juin, une table-ronde est programmée avec des auto-entrepreneurs du secteur numérique et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique à la Cantine-Silicon Sentier (Galerie Montmartre, Passage des Panoramas, 75002 Paris).

 

Source (TPE-PME.com)

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 14:12

Même si une seule des 10 mesures avancées par la CGPME a reçu l'aval de Nicolas Sarkozy, la 8 è édition de Planète PME fait figure de réussite.

Avec 8 membres du gouvernement, dont Laurent Wauquiez, Hervé Novelli, et même la venue de Nicolas Sarkozy en personne, le congrès de la CGPME,  Planète PME, a plus que réussi son pari !
11 000 chefs de PME se sont déplacés le 15 juin pour la 8 è édition du congrès.
Alors que le dossier « réforme des retraites » n'était pas encore bouclé, le chef de l'Etat  a trouvé au milieu des dirigeants de PME une sorte de bouffée d'air frais. « Les PME sont le fer de lance de la croissance française. Vous êtes des gisements d'emplois importants. C'est vous qui ferez redémarrer l'emploi en France », a souligné Nicolas Sarkozy.
Davantage enclin à dresser le bilan des mesures déjà prises (auto-entrepreneur, ISF-PME, réduction des délais de paiement, EIRL, …) qu'à s'engager sur de nouvelles propositions, le chef de l'Etat n'est tout de même pas arrivé les mains vides.
A la satisfaction des dirigeants de TPE-PME et répondant favorablement à une des demandes à « coût zéro » de la CGPME, il a annoncé sa décision de pérenniser la médiation du crédit.
Sur un sujet qui fâche cette fois, le dialogue social dans les TPE, Nicolas Sarkozy a déclaré s'en remettre aux parlementaires. Ce sujet suscite en effet la grogne au sein de la CGPME : « dans nos entreprises, le dialogue social est une réalité quotidienne et nous n'avons pas besoin d'une  loi pour cela ! », argumentait Jean-François Roubaud, président de la CGPME. L'opposition du groupe UMP à ce sujet est donc plutôt de bon augure pour la Confédération.
10 propositions à coût zéro

De son côté, Jean-François Roubaud a dressé un tableau en demi-teinte de la situation des TPE et PME : " Malgré les refus de financement, les contrôles d'une administration tatillonne, les textes obscurs et les charges handicapantes, les PME continuent à entreprendre, à se développer, à créer des richesses, à embaucher. (…) Le gouvernement a eu beau, et je tiens à le saluer devant vous, prendre des mesures fortes, - je ne citerais que la suppression de l'IFA, la réforme de la taxe professionnelle, le fléchage de l'ISF vers les PME - nos carnets de commandes ne sont plus, à de rares exceptions près, aussi remplis qu'avant la crise. (…) Pourtant nos PME ne se résignent pas. (…) Ces PME, elles demandent qu'on les écoute lorsqu'elles font valoir l'utilité de la médiation du crédit et celle de la sous-traitance industrielle, lorsqu'elles réclament un meilleur fléchage du crédit impôt recherche vers elles, lorsqu'elles proposent des mesures pour dynamiser l'apprentissage ou pour simplifier l'export... "
 
 Cependant, l'annonce de la pérennisation du médiateur du crédit est une exception. En effet, aucune autre des dix propositions «à coût zéro» formulées par Jean-François Roubaud n'a été retenue.
Quelles sont ces autres propositions ?
-Améliorer la transparence des commissions interbancaires de paiement, afin d'en baisser le coût pour les commerçants
-Réorienter le crédit impôt recherche (CIR) vers les PME
-Restitution accélérée du CIR
-Reconduire et pérenniser la majoration de 20 % des avances de démarrage en matière de marché public
-Accompagner l'effort d'exportation dans la durée
-Engager jeunes et patrons de PME à se tourner vers l'apprentissage
-Faciliter la mobilité géographique pour retrouver un emploi, avec l'instauration d'un crédit relai à 0%
 -Maintenir les seniors dans l'emploi par le biais du tutorat
 -Favoriser l'utilisation d'une forme de CDI, le contrat de travail intermittent, avec des conditions assouplies pour l'emploi de saisonniers.
Des mesures intéressantes qui pourraient toutefois devenir, pour certaines d'entre elles du moins, des pistes de travail pour le gouvernement.

 

Source tpe-pme.com.

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