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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 15:01

Convention nationale de la CCEF : en ces temps de turbulences financières et d'incertitudes économiques, les entreprises ont certainement encore plus besoin de rationaliser et de fiabiliser leurs décisions stratégiques, ainsi que l'information financière qu'elles communiquent au marché.

 

Or la période de crise actuelle rend l’évaluation difficile, étant entendu que l’évaluation ne repose pas uniquement sur le passé d’une entreprise (son bilan), mais aussi sur son avenir et sur sa capacité à générer des flux, La seule appréhension du risque a entraîné une perte mécanique de 15 à 20 % de la valeur des actifs des entreprises !

La CCEF a réuni le mardi 25 novembre différents professionnels de l’évaluation pour débattre de cette question de la prise en compte de la crise financière dans l’évaluation des entreprises.

Les méthodes d’évaluation, méthodes des temps de prospérité ?
Les méthodes intrinsèques (qui prennent en compte les caractéristiques de l’entreprise : approche des flux futurs notamment) et les méthodes analogiques (méthode des comparables boursiers par exemple) sont moins efficientes en temps de crise où il y a une perte de références.

Il est en outre impossible aujourd’hui de prendre une position sur la sortie de crise et dons sur l’évolution du contexte économique, qui joue également sur l’évaluation.

La durée même d’une évaluation, de 5-6 semaines à 5-6 mois implique déjà le fait que les conditions économiques de l’environnement elles-mêmes peuvent évoluer.

La crise ne conduit pas à la remise en cause des méthodes d’évaluation mais milite pour leur utilisation prudente et conjointe. Pour une évaluation multi critères…

La juste valeur a-t-elle vécu ?
Il y a une nécessité de rendre les entreprises plus comparables dans leur évaluation financière et d’avoir une réelle mesure financière de l’entreprise (qui dépasse la seule valeur comptable qui était hier fondée sur la restitution du passé).

Avec la crise, cette nouvelle exigence s’est heurtée à l’absence de marché efficient : comment déterminer la « juste » valeur ?

La juste valeur devrait être la valeur « loyale », déterminée entre les partes, plus que la valeur de marché et il existe en fait différentes démarches pour rechercher la juste valeur :
- La référence au marché
- La référence à la transaction comptable
- Les références à des valeurs de modèle (modèles mathématiques mais aussi modèles probabilistes)

La juste valeur n’est en aucun cas l’ennemie de la comparabilité des comptes et la documentation narrative a dans cette un rôle essentiel.
Attention à ne pas confondre la juste valeur (qui est une valeur de négociation à un temps T) et la valeur de liquidation.

L’impact de la crise financière sur l’évaluation des entreprises
Quel est le rôle des états financiers ? Sont-ils uniquement destinés à être communiqués aux investisseurs financiers ?
L’organisation et la supervision de l’évaluation dans les entreprises n’est malheureusement pas fiable à 100 %.

Il est clair que la marge d’erreur est moins visible lorsque le financement des opérations est sans difficulté. Malheureusement, dès que la situation devient critique (comme à l’heure actuelle), la tentation de recourir à des méthodes empiriques et simplistes devient la solution de facilité.

Il est par exemple indispensable de prendre également en compte dans l’évaluation le risque de défaut de trésorerie.

De plus, la situation est différente pour les entreprises cotées (soumises à une communication réglementée, à des réunions SFAF….) et les entreprises non cotés. Il en est de même pour les fonds d’investissement (qui financent leurs opérations grâce à la dette et les sociétés de capitaldéveloppement (qui disposent de liquidités importantes).

Il faut réévaluer le cycle du temps et de l’argent, casser le rythme erratique… reconstituer le cycle… les évaluateurs doivent résister.
La révolution numérique a fait perdre la notion du temps et de l’argent. En quelques heures, la valeur d’une entreprise coté peut varier de +/- 60 %.

N’existant pas de normes d’évaluation au sens stricte et juridique, la marge d’erreur est réelle, Outre les données conjoncturelles, à un «instant T », les évaluateurs doivent garder leur « sang- froid » et prendre du recul pour analyser les biens immatériels des sociétés (en particulier l’immobilier).

A propos de la CCEF
La CCEF regroupe plus de 600 membres, pour 80% issus de professions réglementées (experts-comptables, commissaires aux comptes, avocats, conseils financiers...) Elle est ouverte à tous ceux qui exercent une activité libérale faisant appel aux techniques financières et qui veulent élargir leur champ de compétences, l’activité de conseil et expert financier recouvrant l’ensemble des missions liées aux opérations économiques et financières. Les commissions de travail, les réunions régionales et la convention nationale offrent à ces professionnels des occasions de travailler ensemble sur des thématiques transversales : transmission d’entreprises, loi de Sauvegarde, statut de CIF, création de valeur, audit juridique…

 

Source (CFO News)

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 17:05
Dans un contexte économique tendu, les entreprises de tous secteurs cherchent à optimiser leurs différents coûts de production ou de fabrication. Cela est particulièrement frappant dans l’industrie des nouvelles technologies. Ainsi, les professionnels du secteur : éditeurs, SSII voire les DSI font appel à des plateaux de développement en Offshore pour développer leurs projets ou logiciels. Parmi les régions les plus en vogue, se distinguent notamment l’Inde, les pays du Maghreb, certains pays de l’Europe de l’Est, l’Ile Maurice ou encore la Chine. Leur promesse : de solides compétences technologiques, une main-d'œuvre bon marché, une flexibilité des équipes et une capacité à livrer rapidement les projets.
De tels avantages font évidemment rêver les professionnels de l’industrie IT, qui voient dans ces offres, une réponse à leur problématique organisationnelle, opérationnelle et financière. Oui, mais voilà, force est de constater qu’une donnée semble souvent absente : la qualité. Bien entendu, il ne s’agit pas de généraliser ; tous les plateaux de développement Offshore ne bradent pas la qualité mais il convient tout de même de se pencher de près sur cette donnée.
Ainsi, nous avons pu constater, ces dernières années, que de fervents promoteurs de l’approche Offshore ont décidé de faire marche arrière et même, dans certains cas, de ré-internaliser à 100 % leurs équipes de développement. En effet, s’il est possible de gagner de l’argent en externalisant ses développements, il est également facile d’en perdre beaucoup. Aussi, faute de qualité, certains projets ont dû être pratiquement entièrement redéveloppés. D’autres découvrent les problèmes à la réception lorsque les coûts de corrections explosent avec la distance qui aggrave la situation. Sans tomber dans de tels cas extrêmes, la correction d’erreurs répétées peut s’avérer particulièrement chronophage et consommatrice de ressources (humaines et financières). De manière générale, les détracteurs de l’approche Offshore mettent en avant deux points bloquants : le manque de qualité et les difficultés de pilotage des projets. L’on notera tout de même que 70 % des problèmes sont liés à la qualité.
Pour autant, développer un projet en Offshore peut s’avérer particulièrement bénéfique, sous réserves de définir et de mettre en oeuvre un processus de suivi de projet intégrant la dimension de mesure de la qualité. Il est utile de pouvoir définir des objectifs et des règles de qualité mesurables périodiquement. Ces mesures doivent naturellement s’inscrire dans le cadre d’un dispositif de pilotage plus large, prenant en compte les aspects organisationnels et culturels. L’impulsion « qualité » doit donc être placée au centre du cahier des charges et les donneurs d’ordre doivent se donner les moyens de la contrôler, pas à pas, afin de transformer leur projet en succès opérationnel.
Bien conscients de ce point de grippage, les principaux plateaux de développement Offshore se livrent une farouche bataille afin de proposer des processus de qualité. Plate-forme de test et de validation des développements… Autant d’outils déployés afin de rassurer les clients et leur démontrer leur capacité à générer des développements de grande qualité par exemple en s’appuyant sur une plateforme externe dans un rôle de tiers de confiance . La qualité est donc désormais l’une des préoccupations des donneurs d’ordre comme des plateaux de développement. Gageons que sa généralisation dans l’écosystème permettra de redorer le blason de l’Offshore, qui reste un bon moyen de rationaliser ses coûts de développement et de répondre aux attentes régulières ou ponctuelles. Rendez-vous dans quelques années pour faire le point sur l’évolution du marché de l’Offshore.
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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 05:46

Selon un sondage Viavoice pour l'ACFCI, Grant Thornton et «Les Echos», 63% des chefs d'entreprise se disent directement touchés par la crise et plus d'un tiers n'envisagent pas son terme avant mi-2011. Dans ce contexte, ils hésitent entre réduction des déficits publics et soutien à la croissance.

FRÉDÉRIC SCHAEFFER, LES ECHOS

 

Plus le temps passe et plus la perspective d'une sortie de crise s'éloigne pour les chefs d'entreprise… Selon un sondage réalisé par Viavoice pour l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI), le cabinet d'expertise comptable Grant Thornton et «Les Echos», les dirigeants d'entreprise sont de plus en plus inquiets sur l'évolution de la situation économique. Désormais, 70% des patrons interrogés se disent pessimistes sur la croissance dans les mois qui viennent. C'est bien plus (+7 points) que lors de la dernière enquête, en janvier, qui avait pourtant déjà témoigné d'une dégradation de leur moral, mettant fin à trois trimestres d'embellie.

«Ce très mauvais résultat s'inscrit dans un triple contexte de la publication d'un taux de croissance plus décevant que prévu au premier trimestre [+0,1 % selon la première estimation de l'Insee, NDLR], des fragilités financières européennes qui persistent en dépit du plan de sauvetage, et des mesures d'austérité ou de rigueur adoptées en France, mais également en Espagne, au Portugal et, bien évidemment, en Grèce», écrit François Miquet-Marty, directeur associé de Viavoice.

Limiter les dépenses de fonctionnement

Ce sentiment s'appuie notamment sur le vécu quotidien des chefs d'entreprise interrogés : 63% d'entre eux estiment que leur société est directement touchée par la crise, soit plus que l'an dernier à la même époque (60%), au moment où la France sortait tout juste de la récession. Principales raisons évoquées : des commandes moins nombreuses, des perspectives qui se dégradent et des clients qui négocient davantage les prix. «La crise est longue pour des PME qui ont déjà réalisé des économies, se retrouvent avec des situations de trésorerie tendues et qui n'ont pas de visibilité», explique Jean-Jacques Pichon, associé chez Grant Thornton.

Face à cette situation, les dirigeants vont continuer à chercher à limiter leurs dépenses de fonctionnement (pour 82% d'entre eux) au cours des prochains mois. Signe plus inquiétant, plus de la moitié disent vouloir réduire les investissements, ce qui va à l'encontre d'une récente enquête de l'Insee auprès des industriels qui disaient, eux, anticiper un rebond de leurs investissements cette année.

Fortes inquiétudes en matière d'emploi

Plus rassurant, 86% des dirigeants n'envisagent pas, pour autant, d'effectuer des licenciements, et les deux tiers des sondés ne comptent pas réduire leur nombre de CDD ou d'intérimaires. «Les destructions d'emplois pourraient avoir touché le fond, même si ce n'est pas pour autant que l'on va en créer», poursuit Jean-Jacques Pichon. De fait, la moitié des chefs d'entreprise comptent reporter ou supprimer des recrutements au cours des prochains mois, et leurs inquiétudes en matière d'emploi restent très élevées (75%).

Pas étonnant, donc, qu'ils n'anticipent pas de sortie de crise imminente. Celle-ci n'interviendra pas avant le second semestre 2011 (pour 37% d'entre eux), voire «plus tard» (29%) «Il y a un an, une large majorité d'entre eux (61%) estimaient que la crise actuelle atteindrait son terme en 2010», rappelle Viavoice. Du coup, est-il opportun de se lancer dans une réduction des dépenses publiques, au risque de compromettre la croissance ? Sur ce point, les chefs d'entreprise sont très partagés : 48% estiment que la réduction des déficits publics doit être une priorité du gouvernement tandis que 44% pensent qu'il faut d'abord soutenir la croissance. «C'est dire que cet arbitrage entre austérité et relance apparaît difficile aux dirigeants», constate l'institut de sondage.

Source (Les échos)

Remarque: le dossier d'analyse peut être téléchargé à partir du site Les Echos

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 08:32

Du 25 mai au 1er juin, c’est la Semaine européenne des PME. L’occasion de découvrir ce que l’Europe peut faire pour vous !

Alors que l'Europe a dû faire montre d'unité face à la crise, la Semaine européenne des PME tombe à pic. Cet événement vise non seulement à promouvoir l'entrepreneuriat mais aussi et surtout à fournir de l'information sur l'aide offerte par les autorités au niveau européen, national, régional et local aux micros, petites et moyennes entreprises.
La Semaine des PME est l'une des mesures de mise en œuvre du principe numéro 1 du Small Business Act pour l'Europe (SBA), qui stipule que "l'UE et les États membres doivent créer un environnement dans lequel les entrepreneurs et les entreprises familiales peuvent prospérer et où l'entrepreneuriat est récompensé".
Cette manifestation se déroule conjointement dans 37 pays participants. Au programme, des événements seront organisés aux niveaux national, régional ou local autour des thématiques suivantes : start-up, responsabilité sociale des entreprises, entrepreneuriat féminin, questions fiscales et légales, économie sociale, etc. Salons, conférences, ateliers... à vous de choisir selon vos besoins !

Pour en savoir plus :
Le programme complet est disponible sur le site  : http://ec.europa.eu/enterprise/policies/entrepreneurship/sme-week/participate/index

Par ailleurs, voici une autre date à noter :  la 6e édition de la Semaine du Microcrédit, qui se tiendra cette année du 1er au 5 juin. Pendant cinq jours, des forums seront organisés dans toute la France pour permettre aux potentiels créateurs d'entreprise de s'informer, de présenter leur projet, et de discuter de sa réalisation avec des créateurs en activité ainsi qu'avec des équipes de l'Adie.

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 17:50

(Easybourse.com) Après la crise économique et financière, la crise des dettes souveraines accentue les difficultés pour le secteur des télécoms qui risque d'être pénalisé par les plans d'austérité.

«Il est possible que nous rentrions dans un cycle difficile pour la génération des revenus des sociétés en raison des plans d’austérité. Le secteur est une proie idéale pour les autorités fiscales compte tenu du fait que les investissements ne sont pas délocalisables, le levier de chantage est beaucoup plus mesuré. Par ailleurs, il est possible d’envisager un désengagement des Etats actionnaires.  Nous aurions alors de forts retours de papiers» indique Gabrielle Capron, analyste au sein de Groupama AM.

Par ailleurs, pas sûr que les opérateurs télécoms auraient aujourd'hui les mêmes armes d’action qu'en 2009, à savoir une intervention sur leurs charges opérationnelles, avec une réduction des effectifs, une diminution des investissements, le retardement du repositionnement de certains réseaux entamant de la croissance future, une baisse du risque M&A et éventuellement une baisse de la pression réglementaire.
Les acteurs les plus sensibles sont Telecom Italia, Portugal Telecom, Telefonica, Vodafone et bien évidemment Hellenic Telecom qui est contrôlé par Deutsche Telecom. «Telecom Italia est très peu diversifié géographiquement. Plus de 80% de l’activité est réalisée en Italie. Portugal Telecom reste très portugais. 40% de la marge de Telefonica est réalisé en Espagne. Vodafone a 24% de son opérationnel qui est fait dans ces zones à risque» précise Gabrielle Capron.

 

Un secteur en mal d’amour

Le secteur des télécoms était déjà laissé pour compte avant la crise des souverains. La baisse des valorisations est assez conséquente, comme en témoigne le ratio valeur d’entreprise sur Ebitda : «nous étions proches de 6 fois, et nous sommes allés vers les 5 fois» mentionne Gabrielle Capron. Or les opportunités sont présentes, et une d’entre elles, non des moindres, est la distribution des dividendes aux actionnaires. «La génération de trésorerie est très conséquente. A défaut de la croissance visible, les actionnaires sont bien rétribués. Nous avons un niveau de rendements de l’ordre de 7%» conclut Gabrielle Capron. 

 

Source (EasyBourse.com)

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 17:47

(AOF / Funds) - La reprise de l'activité dans le secteur des fusions et acquisitions, portée par les niveaux de trésorerie élevés des entreprises du S&P, laisse présager un regain de dynamisme sur le marché boursier, écrit Edmond de Rothschild Asset Management dans un communiqué. Il rappelle les récentes annonces d'acquisitions, comme Exxon/XTO, ou encore Metlife/Alico. Selon le gestionnaire, après ces annonces, les analystes s'attendent à une poursuite des opérations de croissance externe, notamment dans le secteur de l'énergie et de la santé, très actifs en ce début d'année.

Source (Boursorama)

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 08:51

PARIS (Reuters) - Le marché français des fusions-acquisitions et des introductions en Bourse (IPO) pourrait connaître une nouvelle déconvenue cette année en raison de l'extrême volatilité des marchés financiers qui fragilise une reprise encore modeste.

 

Après un effondrement en 2009, les transactions annoncées impliquant une entreprise française ont en effet été presque doublées à la date du 10 mai 2010 par rapport à la même période de l'an dernier, montrent des données de Thomson Reuters. C'est une nette accélération par rapport aux 6% d'amélioration enregistrés à fin mars.

Mais le retour à la normale auquel voulaient croire les professionnels du secteur semble au moins retardé, à l'instar de ce qu'il s'était passé lors du bref affolement du début de l'année provoqué par les premières inquiétudes concernant la Grèce, dans un marché déjà échaudé par la crainte d'un défaut de Dubaï.

Cette première alerte avait causé entre autres l'annulation des introductions en Bourse de Travelport par le fonds Blackstone ou celle du groupe chimique belge Taminco.

Cette situation d'extrême nervosité est de retour. L'indice de volatilité VIDAX-NEW, qui mesure l'aversion au risque des investisseurs en Europe, a touché vendredi 7 mai un plus haut depuis avril 2009.

En outre, les violentes oscillations de l'euro et les mouvements brutaux sur les marchés de taux rendent l'environnement incertain pour le moment.

Si l'annonce du plan européen de stabilisation a déclenché lundi une euphorie de courte durée, les marchés, de l'avis général, ne sont pas stabilisés.

 "Il y a des risques d'exécution importants qui peuvent se traduire par une volatilité forte du marché à court terme, notamment tant que les opérateurs n'auront pas de visibilité sur les modalités précises de ce plan", note un banquier d'affaires.

 

"IL FAUT AVOIR UN PEU DE CHANCE"

 

Les introductions en Bourse sont souvent les premières victimes collatérales à court terme des marchés si leur date de mise sur le marché coïncide avec une zone de turbulences.

Le choix de la fenêtre de tir est devenu plus que jamais un casse-tête, car les périodes idéales de calme sont devenues rares.

"Il faut avoir un peu de chance", notait récemment un banquier parisien à propos d'une entreprise qui risquait de devoir annuler son introduction en Bourse.

"La question de la volatilité se pose vraiment à court terme car il n'y a pas de raison aujourd'hui de considérer un changement de tendance profond", temporise néanmoins Eric Forest, directeur associé en charge de l'activité IPO à Oddo Corporate Finance et qui vient de prendre la tête de Pro Alternext, une nouvelle association qui vise à structurer les intermédiaires sur le marché des IPO de PME.

"Mais il est clair que cela risque d'entraîner un décalage sur le retour à la normale, il y aura sans doute des reports; mais je ne pense pas que le marché est fermé pour autant", argue-t-il, notant que les publications des entreprises au premier trimestre sont meilleures que prévu, ce qui soutient le marché.

Sur le front des fusions-acquisitions, la reprise tant attendue est donc plutôt pour 2011.

"La volatilité est extrême. Mais je suis convaincu que d'ici la fin de l'année, voire plutôt l'année prochaine, les transactions significatives vont reprendre", indique Laurent Camilli, un associé gérant de DC Advisory Partners, le nouveau nom de la boutique de fusions-acquisitions Close Brothers.

Reste que la dynamique des opérations d'acquisitions reste d'actualité, notamment pour les grandes entreprises françaises qui cherchent des supports de croissance dans les pays émergents.

Toute la question pour les chefs d'entreprise est de convaincre leur conseil d'administration de les suivre et d'acquérir la certitude de ne pas surpayer une acquisition ou de mettre en péril le bilan de leur entreprise.

"Les gens (les P-DG) sont très nerveux et ne veulent pas apparaître comme les dindons de la farce après coup", a déclaré Eric Coutts, qui dirige l'activité de fusions-acquisitions de Citigroup en France.

 

Source (REUTERS)

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 05:30

 Zurich (ots) - Dans le secteur de l'énergie, la part des énergies renouvelable lors de fusions et acquisitions (mergers & acquisitions, M&A) est en progression, malgré un recul du volume global des transactions. En 2009, la valeur M&A dans la catégorie des énergies renouvelables a diminué au total de 14%, pour s'établir à 33,4 milliards de dollars.Néanmoins, la part des énergies renouvelables par rapport au volume global M&A a enregistré une progression annuelle de 17 à 25%, en dépit du recul de 50% environ du volume des transactions dans le secteur de l'énergie. À l'échelle planétaire, les investissements dans l'énergie hydraulique occupent une position centrale - y compris en Suisse, où l'accent est également mis sur les innovations et les nouvelles technologies. Tels sont les enseignements tirés de l'étude «Renewables Deals. 2009 Annual Review» de PricewaterhouseCoopers (PwC). La société d'audit et de conseil a analysé les transactions mondiales publiées par Dealogic dans sa «M&A Global Database», ainsi que dans les bases de données de John S. Herold, Mergermarket, Capital IQ et Thomson.

    La crise financière et économique a sensiblement ralenti le rythme des transactions, y compris dans le domaine des énergies renouvelables. En 2009, la valeur totale decelles-ci s'établit à 33,4 milliards de dollars, soit une baisse de 14% par rapport à 2008. À l'échelle mondiale, on compte encore 549 transactions, soit 36% de moins que l'année précédente. Les énergies renouvelables se portent toutefois nettement mieux que le marché del'énergie dans son ensemble, dont le volume des transactions a reculé de 50% en 2009. Par rapport au volume global M&A, la part des énergies renouvelables a progressé de 17 à 25% par rapport à l'année précédente. Principale responsable: l'énergie hydraulique, dont le volume M&A a grimpé de 10 bons milliards, pour dépasser les 15 milliards de dollars. La valeur totale des transactions a en revanche diminué de 62% à 6,3 milliards de dollars dans le secteur de l'énergie éolienne et de 44% à 3,5 milliards de dollars dans celui de l'énergie solaire.

    Suisse: investissements dans les nouvelles technologies

    Le marché suisse présente un tableau similaire: l'année 2009 totalise sept acquisitions ou prises de participation, dont cinq avec l'énergie renouvelable comme but. Les technologiques qui proposent entre autres des solutions en rapport avec la force hydraulique occupent une position particulièrement centrale: «La Suisse a une forte tradition de l'énergie hydraulique, qui représente près de 60% de la production électrique totale», explique Martin James, associé Transactions chez PricewaterhouseCoopers Suisse. «La large consolidation attendue du marché de l'énergie par un grand nombre de fusions et acquisitions n'a toutefois pasencore commencé.» La retenue des investisseurs à l'égard des énergies renouvelables, sauf pour ce qui est de l'hydraulique, a encore une autre raison: «L'électricité solaire, par exemple,reste presque dix fois plus chère que le courant traditionnel. Les consommateurs ne sont pas prêts à payer ce prix. Actuellement, il y a davantage de producteurs que d'acheteurs dans ce secteur», souligne Martin James.

    Aucune tendance claire ne se dessine non plus pour 2010 concernant les transactions M&A dans les énergies renouvelables. «La modernisation et l'extension des centrales traditionnelles placentles grands fournisseurs d'énergie suisses au-devant d'énormes investissements. En cas de doute, la priorité est accordée à ces investissements plutôt qu'à d'éventuelles acquisitions supplémentaires dans le domaine de l'énergie éolienne ou solaire. À cela s'ajoutent les importants investissements planifiés dans deux nouvelles centrales nucléaires, qui immobilisent des ressources supplémentaires», commente Martin James.

    Monde: l'énergie hydraulique monte en puissance

    En 2009, cinq des dix plus importantes transactions dans le monde ont concerné l'énergie hydraulique. L'acquisition pour 6 milliards de dollars d'une centrale hydraulique située sur le barrage des Trois Gorges par China Yangtze Power, société cotée en bourse, constitue la transaction la plus élevée. En Europe, on notera l'achat des équipements hydrauliques et éoliens d'Endesa par l'espagnol Acciona, la deuxième plus importante transaction dans le monde, avec un volume de 3,7 milliards de dollars.

    L'Europe se maintient en tête du classement, avec un volume de transactions atteignant les 12,7 milliards de dollars, mais subit néanmoins un recul de 38% par rapport à 2008. En comparaison européenne, les transactions suisses ne jouent qu'un rôle secondaire. En termes de volume, la Suisse n'entre pas dans le Top Ten. En Amérique du Nord, la diminution de la valeur totale des acquisitions et prises de participation est moins prononcée, à savoir 19%, ce qui porte son volume à 7,8 milliards de dollars. L'énergie éolienne y enregistre même une nette progression d'un milliard environ, à 2,6 milliards de dollars. La comparativement robuste constitution du marché M&A nord-américain s'explique notamment par le soutien étatique accru et les allégements fiscaux accordés aux investisseurs dans le domaine des énergies renouvelables.

Source (Price Waterhouse Coopers via presseportal.ch)

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 12:37

Les TPE, les entreprises de moins de 10 salariés, on en parle pratiquement jamais et pourtant elles représentent 92% des entreprises du pays ; elles emploient 1 Français sur 5. Ce sont souvent des entreprises de proximité, vos artisans, votre pharmacien, votre boulanger. Eh bien ces Très Petites Entreprises n'ont pas toutes supportées la crise. Il y a les tops et les flops de l'année 2009 que publie cette semaine dans une enquête exclusive la Fédération des Centres de Gestion Agréés, une organisation qui regroupe à elle-seule 400.000 entreprises. Alors sur le podium, on trouve tout en haut, l'hôtellerie de plein air qui l'an dernier a progressé de prés de 10% : campings, mobile-home et autres bungalows sont bien plus sollicités que les hôtels, moins chers ils ont profité de la crise ! Médaille d'argent pour les poissonniers indépendants : + 3% en 2009. La poissonnerie artisanale est le seul secteur des métiers de bouche en croissance ! Enfin 3ème place pour les entreprises de nettoyage : + 2,9%, c'est la plus forte progression du secteur des services. Mais il y aussi les flops de 2009. C'est Laurence Parisot, la patronne des patrons, qui évoquait en juillet dernier le plus grand plan social en parlant des TPE et des PME. On en n'est pas encore là, les TPE ont vu en 2009 leur activité baisser de 2,6% en moyenne. Le pire, c'est pour la vente et réparation moto qui accélère sa marche arrière -10% après une année 2008 déjà difficile. Arrivent ensuite les agences immobilières - 9% (c'était -15 l'année d'avant !). Enfin en 3ème position, on trouve la maçonnerie artisanale, plus forte baisse du secteur du bâtiment l'un des plus touchés par la crise alors qu'il est traditionnellement leader du dynamisme des TPE. Les premières tendances de 2010 ne laissent pas présager d'amélioration à court terme mais nos Très Petites Entreprises ont un atout majeur selon un expert du secteur, leur cote d'amour auprès des Français. Ces petites structures sont orientées vers l'économie réelle, l'économie de proximité, bien plus prés de nous que l'économie virtuelle de la finance par exemple. Mais cet atout dépend du pouvoir d'achat, de la consommation des ménages qui est en baisse depuis seulement quelques mois !

Washington capitale mondiale de la finance pendant 4 jours... G20 Finance, assemblées annuelles de printemps du FMI, de la Banque mondiale : la capitale américaine voit venir à elle 20 ministres de l'économie contre 7 auparavant. Une fois de plus on va parler rééquilibrage de l'économie mondiale mais aussi taxes sur les banques. Avant ce G20 Finance s'est tenue le 1er G20 Travail où l'on a parlé emploi : la France y a défendu un salaire minimum pour tous les pays !

Nouvelles prévisions de croissance du FMI… des prévisions affinées après celles du mois de janvier. Le Fonds Monétaire Internationale se montre un peu plus optimiste pour le monde en général, pour la France également avec une croissance d'1,5% en 2010 mais 1,2 seulement pour l'Allemagne.

Le travail gratuit, ça rapporte en Italie... Baby-sitting et bénévolat des grands-parents ou des retraités génèrent 1,2% du PIB plus de 18 milliards d'euros. Cette aide gratuite donne en fait la possibilité à 800.000 femmes de travailler !

 

Source (France Inter)

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 12:33

Mieux vaut gérer un camping qu'une agence immobilière

En 2009, les Français ont préféré aller au camping plutôt que d'acheter un bien immobilier. Le raccourci est sans doute abrupt et un rien provocateur. Il illustre pourtant les effets de la crise sur l'économie française et plus particulièrement sur les petites entreprises de l'artisanat, du commerce et des services. En 2009, alors que le chiffre d'affaires de l'hôtellerie de plein air (campings, mobil-homes, bungalows…) affichait une hausse de 9,4 %, l'activité des agences immobilières s'est effondrée de 9,1 %, selon une enquête de la Fédération des centres de gestion agréés. Cette enquête, réalisée en partenariat avec la Banque Populaire, permet de dresser le palmarès des tops et des flops en 2009.

Hormis l'hôtellerie de plein air, plusieurs autres secteurs d'activité ont tiré leur épingle du jeu l'an dernier. Dans un mouchoir de poche, on trouve ainsi la poissonnerie artisanale (+ 3 %) - la seule activité qui progresse dans le commerce de détail alimentaire -, les entreprises de nettoyage (+ 2,9 %) et les débitants de tabac, journaux et jeux (+ 2,6 %). Fragilisé par l'augmentation des prix des cigarettes, ce secteur semble avoir limité la casse grâce, sans doute, à ses activités liées aux jeux de hasard, dont, en période de crise, les Français semblent plus friands.

Le secteur de la santé paraît aussi avoir réussi à tirer son épingle du jeu. En fait, « toutes activités confondues, c'est même le seul secteur à afficher une progression de son activité » (+ 1,8 %). De toute évidence, si les Français ont délaissé les cabinets de prothèses dentaires, ils ont au contraire fréquenté davantage les pharmaciens (+ 1,5 %) et les opticiens-lunetiers (+ 1,3 %). Ces deux secteurs bénéficient toujours de leurs atouts structurels que sont la permanence de la demande de soins et la prise en charge sociale des patients.

A l'opposé, 2009 s'est avérée une nouvelle année noire pour les TPE de l'immoblier en général (même si la plus forte contre-performance concerne la vente et la réparation de moto, en baisse de 9,6 %). « Même si leur situation est moins préoccupante qu'en 2008, les professionnels de la transaction immobilière ne parviennent pas encore pas encore à sortir la tête de l'eau », indique l'enquête.

La construction a souffert


Après avoir vu leur activité reculer de 14,6 % en 2008, ils ont fait face à un repli de leur chiffre d'affaires de 9,1 % l'an passé. Et force est de constater que de nombreuses professions liées au secteur de la construction ont souffert l'an dernier : la maçonnerie artisanale s'est avérée particulièrement pénalisée par l'effondrement des carnets de commandes liés à l'entretien et à la rénovation des bâtiments. Le chiffre d'affaires y a ainsi baissé de 8,7 %. De leur côté, les carreleurs font à peine mieux. « Entamée en 2008 (- 3,8 %), la baisse d'activité s'aggrave en 2009 », note l'étude, et le repli du chiffre d'affaires y a atteint 8,6 %.

 

Source (Les échos)

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