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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 16:12

Plus de 80% des acquéreurs interrogés par le cabinet d'audit et de conseil PwC pour l'initiative des Principes pour l'Investissement Responsable de l'ONU déclarent que les critères ESG peuvent bloquer ou faire baisser le prix d'un accord de fusion-acquisition.

Les mauvaises performances environnementales, sociales ou de gouvernance (corruption, transparence et éthique commerciale principalement) d’une entreprise peuvent faire chuter le prix et même parfois empêcher la réalisation d’une fusion/acquisition envisagée. C’est en tout cas ce qu’affirme le cabinet PriceWaterhouseCooper dans une étude (1) réalisée en collaboration avec l’initiative des Principes pour l’investissement responsable de l’ONU (PRI)  dans laquelle plus de 80% des répondants ont déjà réduit leur évaluation d’une entreprise ou arrêté les négociations après avoir observé une performance médiocre sur les aspects ESG. « Une entreprise que nous regardions était une usine de fabrication de levure qui avait des problèmes de rejets d’effluents. Il y avait beaucoup trop à faire par ailleurs pour amener l’entreprise à nos propres standards ESG », témoigne une entreprise citée anonymement dans l’étude. Résultat : celle-ci avoue avoir jeté l’éponge au vu de ces difficultés. « Pour donner un exemple extrême : nous avons été payés pour inclure une usine dans le deal d’acquisition car les coûts liés aux critères environnementaux, d’hygiène et de sécurité étaient devenus trop importants pour le vendeur qui souhaitait donc s’en débarrasser » affirme une autre…

Aujourd’hui, 63 % des entreprises interrogées déclarent prendre en compte systématiquement des critères environnementaux dans les processus de « due diligence » (évaluation pré-transaction), 44 % des critères sociaux et 38 % des critères de gouvernance. Et les menaces considérées comme plus importantes sont de plus en plus « physiques », précisent les auteurs de l’étude. Sur la question environnementale par exemple, jusqu’à présent les acquéreurs étaient très sensibles aux risques de réputation mais désormais ce sont les risques opérationnels liés aux catastrophes climatiques qui les inquiètent le plus. Attention cependant : une bonne performance ESG de l’entreprise convoitée  de ne donne pas systématiquement lieu à une évaluation supérieure « puisqu’elle est considérée comme incluse dans le prix de départ », précise l’étude.

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